Non pris en compte dans les mesures sociales et économiques décrétées par le président de la République pour soutenir les couches de populations les plus impactées par la crise sanitaire liée au Covid-19, les artistes gabonais rappellent les autorités à leurs obligations. Le rappeur NG Bling, par exemple, leur rappelle que le statut d’artiste n’est toujours pas reconnu dans le pays.

En pleine crise du Covid-19, le rappeur NG Bling rappelle les autorités gabonaises à leurs obligations vis-à-vis de l’artiste. © Facebook

 

À l’instar des étudiants du Gabon, dont les non-boursiers sont les plus représentatifs, les artistes et les acteurs culturels gabonais font partie des «oubliés» dans la crise sanitaire actuelle. Jusque-là aucune mesure spécifique n’a été prise par les autorités à leur bénéfice. Ni les mesures à caractère social ni même celles censées accompagner les acteurs du tissu économique ne les concernent. Ils semblent laissés pour compte par les autorités, au point que certains, à l’instar de NG Bling, n’hésitent plus à rappeler le gouvernement à ses obligations les concernant.

«J’ ai suivi attentivement le discours du Premier ministre Julien Nkoghe Bekale qui a annoncé une reprise progressive des activités dans certains domaines. En tant qu’artiste (et) n’étant pas fonctionnaire ou salarié, je me pose la question de savoir qu’est-ce que le ministère de la Culture a décidé de faire pour nous, artistes ou opérateurs culturels, en ces temps où toutes nos dates sont annulées, les salles de spectacles fermées et les regroupements de plus de 10 personnes interdits», s’interroge le jeune rappeur sur sa page Facebook.

Comme ses collègues du monde du spectacle, NG Bling se demande «à quand l’existence du statut de l’artiste au Gabon». «Faudrait-il toujours attendre que certains événements voient le jour pour qu’on se souvienne que le secteur culturel représente beaucoup pour notre pays le Gabon ?» interroge-t-il.

Annoncé depuis plusieurs années, le statut de l’artiste reste à l’étape de projet examiné brièvement et rangé dans les tiroirs du Parlement. L’un des derniers ministres de la Culture à l’avoir défendu devant les élus est Alain-Claude Bilie-By-Nze. Depuis, plus aucun ministre ne s’est penché sur la question.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. GNAMBY Justine Estelle dit :

    Mes chers artistes gabonais attendez seulement la campagne présidentielle de 2023 ou la nuits des 9 provinces , ainsi on pensera grandement à vous hein non? kiakiakiakiakia
    je me permet de me moquer de vous artistes gabonais, pourquoi ne savez-vous pas dire NON lorsqu’il faut le dire?
    pourquoi vos consciences sont bouchées? réveillez-vous gabonais, reveillez-vous!
    si les droits d’auteurs ne sont pas le but à atteindre pour vous alors laissez tomber ce que vous faites et engagez-vous à autre chose pour nourrir vos femmes et enfants…….
    MON DIEU QUE LA CONSCIENCE POPULAIRE DE MON PAYS SE RÉVEILLE!!!!!!!!! REVEILLEZ VOUS GABONAIS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  2. GNAMBY Justine Estelle dit :

    AHvous vous plaignez de quoi au fait, la campagne présidentielle 2023 est encore loin……et la nuit des 9 provinces aussi ce ne sera pas pour cette année on dirait….et les mariages huuuuuuuum on ne sait pas!
    je viens de citer les seuls moments où un artiste gabonais est artiste et après au balango.
    et si vous vous battiez pour de vrai…..
    En commencant par REFUSER de se faire instrumentaliser pour des cachets à 2 balles lors des manifestations bidons qui en fait ne vous valorise pas.
    mais enfin tout est comme MORT dans ce pays! et pourtant vous voyager à l’international ou bien les réseaux sociaux sont là pour vous orienter comment doit se comporter un artiste un vrai, car un vrai artiste n’attend pas qu’on donne 2 ailes de poules et 1 bouteille d’huile pour vivre…..non non et c’est ça le TRAIN TRAIN des gabonais y compris nos artistes. chercher ailleurs, déclarer vous dans les concours internationaux pour vous faire un nom comme l’on fait beaucoup que vous connaissez.
    REVEILLEZ-VOUS MON DIEU, refuser qu’on vous viennent en aide à chaque fois . souvenez-vous de la récitation le laboureur et ses enfants;;;;c’est quoi la fin de cette poésie??????
    chers artistes gabonais osez dire NON A CE QUI VOUS TIRE VERS LE BAS ET VISEZ HAUT AVEC VOTRE INTELLECT!!!!!!
    ou bien allez y faire autre chose pour nourrir vos femmes et enfants……
    MAIS REVEIILEZ VOUS!!!!!!!!!!!!!!

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