Alors que le taux de contamination de la pandémie du est permanent, Camen Ndaot a profité de son passage à Port-Gentil pour renforcer la riposte dans les dispensaires des quatre arrondissements de la ville en mettant à leur disposition du matériel médical.

Photo de famille à la mairie du premier arrondissement de Port-Gentil. © Gabonreview

 

Le ministre de la Promotion des Investissements, des Partenariats publics-privés, chargé de l’Amélioration de l’Environnement des Affaires a mis à profit son week-end dans la capitale économique gabonaise pour visiter les dispensaires de la commune. Carmen Ndaot n’y est pas allée les mains vides. Elle a apporté pour chaque structure de soins, des masques chirurgicaux, des gels hydro alcooliques, des termoflashs, et du savon pour permettre aux bénéficiaires et à leurs patients de pouvoir se laver les mains.

Remise symbolique au coordonnateur d’Azizet Nondi. © Gabonreview

Outre les établissements médicaux sous tutelle de la mairie de Port-Gentil, situés dans les premier, deuxième et quatrième arrondissements, le même geste a également bénéficié à une clinique communautaire, propriété de l’ONG Convergence dans le troisième arrondissement de la ville.

Le membre du gouvernement répond ainsi, à l’en croire, à l’appel à la solidarité du président de la République dans le cadre de la riposte contre la Covid-19. «Le chef de l’Etat lui-même nous incite à cette solidarité et à relayer les actions du gouvernement en terme de sensibilisation. Les personnels de santé sont en première ligne dans cette lutte et nous devons les accompagner». Une action de la native de l’Ogooué-Maritime qui arrive à point nommé, au moment où la courbe de contamination du coronavirus dans la ville connait une croissance considérable. En effet, en l’espace de quelques semaines, apprend-on de source digne de foi, le nombre de cas Covid positif est passé de 66 à 386 cas.

Pour la conseillère municipale du PDS, parti de maître Séraphin Ndaot Rembogo, ces chiffres devraient interpeller les uns et les autres, et amener chacun à redoubler de vigilance et à s’associer à l’effort gouvernemental. «Il est de notre devoir, dans un esprit patriotique et de cohésion nationale, de nous mobiliser contre la Covid-19 en observant les gestes barrières et la distanciation sociale. Car, en se protégeant soi-même, nous protégeons les autres».

 
GR
 

3 Commentaires

  1. beka dit :

    Au risque de faire croire que j’entretiens un atome crochu contre Mme Ndaot (alors qu’il n’est rien), j’avoue tout de même qu’elle m’offre régulièrement l’occasion de donner des coups de gueule sur des pratiques gabonaises dignes d’une époque complètement éculée et qui ont, me semble-t-il, la peau vraiment dure. Aujourd’hui, je trouve tout de même curieux, une fois encore, qu’elle se soit mise à déambuler dans sa ville natale, sur des platebandes qui ne peuvent lui appartenir…, dans le cas qui nous est présenté dans ce document, …que par procuration.
    Avant d’en dire davantage, je me permettrais d’abord de la féliciter sincèrement pour ce geste humanitaire qui l’honore considérablement et qui fait la démonstration de son grand cœur. Mais cela dit, je trouve tout de même déplacé, ensuite, qu’elle effectue cette action sous une étiquette autre que celle qu’elle aurait dû arborer dans cette circonstance : conseillère municipale de la ville de Port-Gentil. Puis, en agissant en qualité de ministre de la Promotion des Investissements, des Partenariats publics-privés, chargé de l’Amélioration de l’Environnement des Affaires, elle se projette sur un terrain qui ne lui appartient pas, mais à son collègue de la Santé. N’imaginons pas une situation inverse ou plusieurs fois croisée : un mélimélo indescriptible.
    Aussi, je dis : les actions de solidarité envers les populations, c’est bien ; tout comme c’est bien aussi de se soucier de la situation sanitaire des Port-Gentillais, qui, malgré tout, sont également des électeurs. Mais à mon avis, Carmen aurait dû remettre ses paquetages à son collègue de la Santé, tout en lui demandant de préciser aux bénéficiaires, qu’ils sont un cadeau venant d’elle. Ou alors solliciter de ce dernier qu’il délègue un collaborateur pour assister en son nom à l’événement. Mais, peut-être l’a-t-elle fait, je ne sais : dans ce cas, qu’elle me pardonne. Mieux, elle aurait pu arborer rien que sa casquette de Conseillère municipale et mettre de côté son titre de ministre.
    Tout ceci, finalement, pour dire que notre joli gouvernement gagnerait grandement en notoriété à privilégier des actions concertées, qui attesteraient de son efficacité et de la solidarité de ses membres. Car, précisément ici, nous évoluons dans un contexte politique, où on n’éternue pas par hasard. Et si Covid-19 y oblige, on use au moins d’un millier de stratagèmes pour le justifier. Histoire de vouloir démontrer que tout va bien. Quoi que…

  2. On renforce la riposte avec des personnes qui portent les masques au coup?

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