Le comité interministériel pour le suivi de l’approvisionnement des marchés et commerces en produits de première nécessité s’est réuni le 19 mai à Libreville. Objectif : garantir la disponibilité dans les marchés de Libreville et de l’intérieur du pays, des produits de première nécessité tels que le sucre et la farine.

Les produits de première nécessité, tels que le sucre et la farine ne devraient pas être en rupture de stock, en cette période de Covid-19. © Twitter

 

En cette période de crise du Covid-19, certains opérateurs économiques éprouvent des difficultés à ravitailler les marchés de Libreville et de l’intérieur du pays. Une question longuement débattue lors d’une réunion technique du comité interministériel pour le suivi de l’approvisionnement des marchés et commerces en produits de première nécessité, le 19 mai à Libreville.

Ces difficultés à acheminer les produits concernent notamment les Sucreries d’Afrique (Sucaf Gabon) et la Société meunière et avicole du Gabon (Smag). «Lors de cette première réunion, nous avons évoqué la situation de Sucaf qui éprouve des difficultés à faire remonter ses produits à partir de son unité de production», a indiqué le directeur général du Commerce. «Nous avons également vu le cas de la Smag, qui éprouve des difficultés à acheminer la farine dans le Haut-Ogouée et l’Ogooué-Lolo, ainsi que dans la ville de Port-Gentil», a ajouté Jean-François sur Gabon 1re.

Chargée notamment de veiller à l’approvisionnement régulier des marchés et au maintien des stocks suffisants, la direction générale du Commerce a pu trouver des solutions pour garantir la disponibilité du sucre et de la farine sur les étals. L’administration et les opérateurs économiques ont notamment élaboré des stratégies pour encourager et soutenir la commercialisation et la production locales.

Des stratégies qui requièrent une synergie entre Sucaf-Gabon, la Smag et les transporteurs terrestres, dont la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag). «Nous avons essayé de mettre en place un plan d’action qui va permettre aux différents acteurs de la chaine de valeur que sont les transporteurs, pour qu’il y ait une optimisation de la remontée du sucre, de Franceville vers Libreville et les autres destinations», a détaillé un haut-cadre de Sucaf Gabon.

 
GR
 

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