Covid-19 : DN adhère à l’appel à l’union sacrée d’Ali Bongo

Estimant que l’heure n’est ni à la critique ni aux querelles politiciennes ou claniques, le parti de l’opposition Démocratie nouvelle (DN) a officiellement adhéré à l’appel à l’«union sacrée» lancé au début du mois courant par le président de la République.

Jonathan Ndoutoume Ngome, porte-parole de Démocratie nouvelle. © D.R.

Démocratie nouvelle (DN) soutient l’appel à l’union sacrée et apprécie la réactivité des autorités face à l’irruption du Covid-19. Des mesures de soutien à caractère social et économique décrétées par Ali Bongo jusqu’à la déclaration de l’état d’urgence sanitaire ayant récemment été prorogé et assoupli, DN estime que les autorités ont donné jusque-là «des réponses appropriées à la hauteur de la gravité de la situation».

Le parti de René Ndemezo’o Obiang pense en effet que la réactivité du président de la République et la mise en œuvre de ses instructions par le gouvernement ont «contribué à redonner de l’espoir aux acteurs et décideurs économiques qui en avaient besoin et à rassurer les populations qui pouvaient penser qu’elles étaient abandonnées à elles-mêmes».

Ainsi, disant avoir mené ces derniers jours «une large concertation» sur le sujet, le secrétaire national à la communication et porte-parole de DN annonce l’adhésion de ce parti de l’opposition à l’idée de l’union sacrée lancée en début avril par Ali Bongo. L’objectif étant de rassembler les Gabonais de tous bords autour d’une seule cause : la lutte contre le Covid-19.

«Ce n’est plus le moment de marteler nos divergences politiques, idéologiques, claniques, tribales ou religieuses. Il s’agit ensemble de faire front contre cette terrible pandémie. La lutte contre la crise sanitaire actuelle doit se faire dans la cohésion et dans la concorde nationale et non dans les divisions», estime Jonathan Ndoutoume Ngome.

Au nom de sa formation politique, l’ancien ministre délégué à la Santé considère en effet que «ce qui doit nous mobiliser, mobiliser notre attention, nos faits et gestes ainsi que notre intelligence, c’est le sort de la nation».