Le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) n’a pas été très tendre le 19 février à Libreville, avec ceux qui critiquent les mesures restrictives contre le Covid-19, en l’occurrence certains opposants et activistes.

Eric Dodo Bouguendza a chargé, le 19 février 2021 à Libreville, les opposants et activistes sur les mesures de restriction contre le Covid-19. © Facebook

 

Certaines mesures gouvernementales visant à lutter contre le Covid-19 sont vues d’un mauvais œil par certains opposants et acteurs de la société civile. Ces derniers ont été tancés par le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) qui, visiblement, s’étonne de leur position.

«S’agissant des mesures édictées par le gouvernement et qui font l’objet d’une exploitation irresponsable d’un certains nombre de compatriotes, notamment certains opposants et activistes qui, au nom de vils calculs politiciens, sont prêts à brader la vie de leur concitoyens, il convient de rappeler à tous que ces mesures, quel que soit le désagrément qu’elles peuvent causer dans l’immédiat, ont pour seul objectif : éviter une catastrophe humanitaire en sauvant le plus grand nombre de vie possible», a déclaré Eric Dodo Bouguendza le 19 février à Libreville.

En plus des certains opposants et activistes, d’autres estiment également que certaines mesures gouvernementales sont «maladroites», «liberticides» et participent grandement à la «paupérisation des populations». Pour Eric Dodo Bouguendza, «si nous jouons tous le jeu, et nous réussissons à descendre en dessous des 50 cas actifs par jour, le bout du tunnel est à notre portée, les mesures de restrictions seront rapidement levées et nous reprendrons tous une vie normale».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Giap EFFAYONG dit :

    ce couillon parle de sauver des vies quand leurs miliciens tirent sur des pauvres gabonais qui revendiquent leurs droits.Les cons ça osent vraiment tout.

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