Le ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé le 25 janvier à Libreville que l’Université Omar Bongo (UOB) court le risque d’être fermé. Une éventualité liée au non-respect des mesures barrières au sein de l’établissement, qui «pourrait être un foyer de propagation du virus».

En cas de non-respect des mesures barrières, l’UOB court le risque d’être fermée. © Gabonreview

Face à la résurgence des cas de Covid-19 dans le pays, le ministre de l’Enseignement s’est regretté le  non-respect des mesures barrières au sein de l’Université Omar Bongo (UOB). Face à la situation, Patrick Mouguiama-Daouda n’a pas écarté, le 25 janvier à Libreville, l’hypothèse d’une fermeture de cet établissement. «Pour que la pandémie évolue dans le bon sens il faut arriver respecter les mesures barrières. Je suis arrivé à l’UOB ce matin et j’ai été au regret de constater que la majorité des étudiants ne porte pas des masques. Et on court le risque de voir l’OUB fermé parce que l’établissement pourrait être un foyer de propagation du virus», a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur.

Patrick Mouguiama-Daouda s’exprimait à l’occasion de la réception des plateaux sportifs au sein de l’université. Des infrastructures qui ne seront pas utilisées pour l’instant, car la pratique des sports collectifs est suspendue en raison du Covid-19. «On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Les populations souhaitent la reprise des activités sportives. Mais cela ne peut se faire que si le contexte sanitaire le permet. Et l’évolution positive du contexte sanitaire repose sur le civisme des uns et des autres, en l’occurrence le respect des mesures barrières. Nous courrons le risque de voir nos établissements fermés, je vous le dit franchement», a prévenu le ministre de l’Enseignement supérieur.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Larry Georges KOMBILA dit :

    Parceque le ministre a prévu quelles mesures d’accompagnement il a fait construire combien de salles de classes à l’uob? Les gels désinfectants et les masques prévu pour l’université Omar Bongo sont où ? Quand on sait qu’il n’y a même pas des toilettes à l’université ni même des fontaines d’eau pour se laver les mains il est juste fort pour parler mais où sont les actes concrets ?

  2. NVUBU dit :

    Il ne reste que l’histoire du Coronavirus dans ce pays. On n’oublie même des vris trucs au détriment d’une maladie quasi absente dans ce pays.
    Toujours prêt à gaspiller le désordre!!!

  3. LYNA-PERSYDE VOUMA-TSONO dit :

    De grâce Monsieur le ministre ne cherchez que les étudiants grève à cause de leur avenir . Nous sommes fatigué si vous n’arrivez pas à résoudre le problème de cette université.Comment dans un pays comme le Gabon , il n’y qu’une seule université publique c’est vraiment déplorable .

  4. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. A aucun moment dans son analyse me Ministre ne parle de sensibilisation. Comment comprendre qu’en tant que « première autorité pédagogique du GABON » nous soyons directement dans la menace de fermeture ? Mr le Ministre les conditions d’apprentissage dans cet UOB favorise les rassemblements de plus de 30 personnes ( plus de 200 dans les amphithéâtres)vous ajoutez à cela:

    1- l’installation des éléments basics comme les robinets pour laver les mains qui manque;
    2- L’inexistence d’une organisation dissuasive et quantitative des bavettes;
    3- La population estudiantine n’est pas un échantillon de rio, avéa ou Sorbonne. Le message doit être qualitatif avec surtout les attributs nécessaire pour convaincre. Autrement dit, quand on dit  » L’UOB risque d’être fermé, c’est plutôt le contraire qui va se produire. Amen.

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