Partenaire technique du gouvernement dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre le Covid-19, le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil) estime que les résultats des dépistages effectués à la fin des vacances scolaires permettront de déterminer la nécessité ou non de procéder à un déconfinement total.

Romain Tchoua, le coordonnateur technique du Copil. © Capture d’écran/Gabon 24

 

Réclamée à cor et à cri par une partie des Gabonais visiblement excédés de la poursuite de l’état d’urgence sanitaire, la levée complète des mesures gouvernementales visant à limiter la propagation du Covid-19 n’est pas pour bientôt. Si la Première ministre avait déjà annoncé le maintien en l’état de ces restrictions lors de son passage le 4 septembre devant les députés, confirmation a été faite récemment par le Général Romain Tchoua sur Gabon 24. Le coordonnateur technique du Copil préconise d’attendre le retour des vacanciers pour juger de la nécessité de procéder à un déconfinement total à travers le pays.

«Tout le monde s’attend à ce qu’on déconfine totalement, au regard de la courbe descendante en matière de nouvelles contaminations. Mais nous avons encore besoin de savoir ce que ça va devenir avec le retour de tous ces voyageurs partis pour l’intérieur du pays, d’autant plus qu’ils n’y resteront pas. Or, ils y sont allés en masse, avec l’éventualité de contracter le virus. Il est donc important de savoir ce qu’il en sera lorsqu’ils seront de retour à Libreville», explique le numéro 2 du Copil.

Avant le retour des vacanciers prévu tout le mois d’octobre, avant la reprise des cours en fin novembre prochain, les autorités sanitaires disent être «en état d’alerte et de vigilance extrême», et donc de ne pas pouvoir conseiller au gouvernement une éventuelle levée complète du dispositif mis en place depuis mars dernier. «Cette rentrée scolaire qui va arriver est également une phase importante que nous observons», informe Pr Romain Tchoua.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. moundounga dit :

    Bjr. je suis d’accord avec vous Messieurs du COPIL. En effet l’effet du mouvement des vacances et le besoin de se procurer le « sésame non COVID » a été pour beaucoup dans la possibilité d’avoir une photographie globale et qualitative de la pandémie. Ajouté à la mise en place des unités de dépistage dans des régions qui n’en disposaient pas, cela a achevé de « sécuriser » le SARS-COV 2. A mon avis la tendance à la baisse sera consolidée puisque les zones de retour de vacances sont elles aussi dorénavant pourvues de toute la logistique nécessaire. petit bémol peut être la disponibilité des bavettes. Amen.

  2. Ponce_pilate dit :

    Ce raisonnement est un non sens.

    Quand on lit votre carte de situation épidémiologique et celle des cas actifs, on constate que plus de 70% d’entre eux sont plus à Libreville qu’a l’intérieur du pays est très peu infecté contrairement au Grand Libreville.

    On a donc dû mal à comprendre comment des gens qui viennent d’une zone peu infectée peuvent faire évoluer la courbe des contaminations d’une zone moyennement infecté aujourd’hui.

    L’argument du retour des vacances ne tient donc pas.

    Par contre ,là où il faut avoir l’oeil sur ceux qui viennent de l’extérieur du pays, particulièrement de l’europe.
    Même si on venait à être infecté de nouveau pas un retour de vacances d’europe, la souche actuelle est moins virulente que celle de mars 2020.

    Rien donc ne justifie le fait que nous soyons encore confinés aujourd’hui.

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