Covid-19 : Le gouvernement craint une 4e vague au premier trimestre 2022

Au Gabon où la plupart des indicateurs du Covid-19 sont en baisse, le gouvernement craint pourtant une 4e vague de l’épidémie au premier trimestre 2022. Disant avoir pour indice la tendance en Europe que le pays devrait suivre à coup sûr, il appelle à une vaccination massive qui serait le moyen le plus efficace pour faire face au risque de cette quatrième vague.

Contre la 4e vague, le gouvernement recommande la vaccination massive. © D.R.
Après les craintes de confinements et d’émergence de clusters de Covid-19, le gouvernement craint une 4e vague. Depuis le début de cette pandémie, le pays en a connu 3. La première le 1e mars 2020, la deuxième entre janvier-février 2021 et la troisième actuellement en cours. Celle-ci, a indiqué le ministre de la Santé lors de la conférence gouvernementale sur la pandémie le 13 décembre, a été importante en termes de contaminations, décès, saturation des structures hospitalières, mais de courte durée. «La différence entre les trois est liée à l’apparition du variant Delta qui, à travers le monde, a fait beaucoup de dégâts», a déclaré Guy-Patrick Obiang.
Selon lui, après un pic atteint en début novembre, «une tendance baissière significative de cette 3e vague», s’observe. A en croire les derniers résultats, a-t-il indiqué, sur environ 7 000 prélèvements effectués seuls 40 cas ont été déclarés positifs. Ce qui équivaudrait à une moyenne de 10 à 15 contaminations par jour. «Avec la tendance baissière, il y a de moins en moins des cas d’hospitalisation. C’est la période propice à laquelle nous devons nous vacciner», a déclaré le ministre de la Santé qui assure qu’au Gabon, «tous les deux à 3 mois, nous connaissons une vague». «Nous avons aussi constaté que lorsqu’il y a une vague en Europe, le Gabon connaît cette vague 2 à 3 mois plus tard», a-t-il ajouté.
Pour Guy-Patrick Obiang, «il faut donc se faire vacciner massivement car il y a un risque de survenue d’une 4e vague au 1er trimestre 2022». «Lorsqu’il y a une vague en Europe, 2 à 3 mois plus tard nous connaissons également cette vague dans notre pays», a-t-il insisté répétant que pour atténuer l’impact de cette prochaine vague, «il vaut mieux se faire vacciner». Le vaccin, a-t-il dit, en plus de protéger contre des formes graves, permet aux vaccinés de recouvrir une certaine liberté puisqu’étant désormais exemptés de certaines mesures de restriction.

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