Chaque dimanche depuis le 25 octobre, les lieux de culte sont automatiquement surveillés par les policiers. Est-ce pour constater le respect du protocole sanitaire contre le Covid-19, ou bien la présence  policière aux abords des églises vise-t-elle d’autres desseins ?

Face au Covid-19, pourquoi les policiers ne surveillent-ils que les lieux de culte et pas les écoles, marchés et grandes surface ? © Twitter

 

Depuis la réouverture des lieux de culte autorisée le 25 octobre, ces endroits sont minutieusement surveillés le dimanche par les forces de l’ordre. Une démarche qui viserait à s’enquérir du respect des mesures barrières, comme si les églises sont plus susceptibles d’être des foyers de contamination du Covid-19 que d’autres lieux publics.

En effet, le dispositif sécuritaire et la surveillance des lieux de culte ne sont pas aussi prononcés dans certains lieux de rassemblement de plus de 30 personnes, à l’instar des magasins, marchés et écoles. Si le lavage des mains avec solution hydro-alcoolique et le port du masque y sont obligatoires, ce n’est pas le cas de la présence policière.  Or, celle-ci est toujours prononcée aux abords des lieux de culte chaque dimanche depuis deux mois.

Le gouvernement ne craint-il la contamination que dans les lieux de culte ? Pas si sûr, vu que les écoles, marchés et grandes surfaces, rassemblent plus de personnes chaque jour que les églises. Qu’est-ce qui peut donc justifier la présence des hommes en uniformes aux abords des lieux de culte ? Vu la tournure des évènements ayant précédé la réouverture des églises, cette présence vise peut-être à marquer l’autorité du gouvernement, qui a ouvertement été défiée par les leaders religieux de l’Eglise catholique.

Connaissant l’influence de l’Eglise sur les consciences, la présence policière viserait peut-être aussi à intimider les leaders religieux pour s’éviter tout débordement. Mais à y regarder de près, cette présence semble traduire la défiance des autorités envers l’Eglise catholique, après les évènements ayant précédé la réouverture des lieux de culte. Dans ce cas ; la rencontre du 2 décembre à Libreville entre Ali Bongo et Monseigneur Francisco Esclata Molina, Nonce apostolique du Gabon, ne semble pas avoir aplani les tensions entre le pays et Vatican, comme on le pensait.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. diogene dit :

    Dieu ou Bongo il faut choisir !

    Pour ma part ni l’un ni l’autre…

  2. Spirit dit :

    Si pour toi c’est ni l’un ni l’autre, tu es vraiment perdu. A la limite, présente toi à la place de bongo. Ou tu es bwitiste

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