Covid-19 : Une Cellule de veille épidémiologique pour l’Assemblée nationale 

L’Assemblée nationale entend grandement contribuer à la riposte contre le coronavirus (Covid-19). Ces dernières heures, elle a réorganisé son fonctionnement avec plus de restrictions et la mise en place d’une Cellule de veille épidémiologique pour veiller à l’application de ces mesures.

Face à la propagation du Covid-19, l’Assemblée nationale a mis en place une Cellule de veille épidémiologique pour veiller à l’application des mesures restrictives. © Gabonreview

Alors que les restrictions se poursuivent avec le confinement partiel annoncé, le 21 mars, par Ali Bongo, l’Assemblée nationale s’adapte dans le but de mieux protéger les députés et par-delà la population. De nouvelles mesures ont été prises au sein de cette institution en complément de celles déjà annoncées.

Faustin Boukoubi a mis en place une Cellule de veille épidémiologique. Celle-ci est placée sous la supervision du Secrétaire général, du directeur des Affaires médicales et sociales et du directeur du Bureau militaire. Elle est chargée notamment de veiller à l’application des mesures prises par le gouvernement et le Bureau de l’Assemblée, de s’assurer de la disponibilité des kits de préventions et de leur bon usage, de collecter les informations sur la pandémie, de concevoir toute disposition nouvelle susceptible d’améliorer la gestion de la situation au sein et en dehors de l’Assemblée.

Par ailleurs,  cette institution a décidé de la fermeture de toutes les issues secondaires afin d’utiliser un seul portail, de l’application systématique du thermoflash et des gels antiseptiques sur toutes personnes accédant dans les locaux, la limitation à deux du nombre de personnes prenant l’ascenseur en même temps. De même, toutes les auditions sont suspendues, à l’exception de celles portant sur des textes jugés urgents par le gouvernement et l’Assemblée nationale.

«Nous devons appliquer et faire appliquer strictement les mesures annoncées par le gouvernement, ainsi que les dispositions raisonnables dictées par les experts en la matière», a déclaré Faustin Boukoubi qui a récemment préconisé de réfléchir sur l’éventualité d’un confinement comme c’est déjà le cas dans certains pays développés.