De mars à décembre 2021, au moins 4 organisations membres de la Confédération patronale gabonaise (CPG) ont claqué la porte de ce regroupement patronal, le plus influent du pays. Entre dénégation de la nouvelle vision de la CPG et arriérés de cotisations, ils semblaient de trop au sein de cette organisation qui, à en croire son chargé en communication, se porte bien.


A en croire son chargé en communication, la CPG se porte bien. © Facebook CPG

 

Le 9 juin 2021, l’Union des représentants automobiles et industries (Urai), présentait au président de la Confédération patronale gabonais (CPG), sa démission. Entre inertie de la CPG dans la défense des intérêts des membres de l’Urai et refus de réviser à la baisse le montant de ses cotisations, l’Urai reprochait à la CPG sa décision d’avoir entériner ce refus lors du Conseil d’administration du 18 mai 2021. Mais bien avant, d’autres, comme le Syndicat des importateurs et exportateurs du Gabon (Simpex) s’est retiré le 7 juin 2021, celui des entreprises du bâtiment et des travaux publics (SEBTP) le 19 mars 2021, avant d’être suivis le 24 décembre 2021 par l’Association professionnelle des établissements de crédit (Apec).

Si avec ces démissions et particulièrement celle de l’Apec, la plus récente, d’aucuns ont crié au malaise au sein de la CPG, son chargé de communication assure qu’il n’en est rien. «La CPG se porte bien» a-t-il confié, soulignant que l’organisation compte un peu plus d’une vingtaine de branches d’activité représentant toute l’économie gabonaise. Si la démission de l’Apec sera définitivement actée après un délai de 3 mois, selon les textes de la CPG, il assure que certaines entreprises membres des organisations qui ont claqué la porte, sont restées des membres de la CPG en tant qu’entreprises individuelles. S’agissant de l’Urai et du Simpex, a-t-il laissé entendre, les représentants avaient fait part de leur souhait de quitter la CPG depuis la dernière élection.

Ils ne se reconnaissaient pas dans le nouveau programme qui consistait à se concentrer sur des problèmes transversaux dont la parafiscalité, les problèmes sociaux, les différentes taxes et réglementations affectant toutes les entreprises et non pas certaines grosses entreprises. «L’Urai et le Simpex avaient manifesté leur souhait de se retirer parce qu’ils n’étaient plus trop alignés avec la vision du plan d’action voté par l’ensemble des membres».

Concernant SEBTP, le syndicat avait plus de 5 ans d’arriérés de cotisation. En reconstruction, certaines de ses entreprises avaient été sinistrées par la dette intérieure. Une situation financière qui ne leur permettait plus de payer leurs cotisations à la CPG. «Le seul dossier d’actualité c’est celui de l’Apec, mais ils n’ont pas encore fait part des raisons pour lesquelles ils quittent la CPG», a indiqué le chargé en communication.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Alfred dit :

    Toujours dans le déni !

    Ceux qui font l’existence et la raison de l’organisation partent; vous continuez à tenter de faire croire que « tout va bien »… En fait, vous n’avez rien compris !

    La CPG est devenu une enveloppe vide,
    C’est plus qu’un échec , c’est un naufrage !

    Ce n’est plus le sieur Alain Michel Ba Oumar seul le problème, c’est désormais tout son bureau et lui qui doivent partir ; ils s’accrochent par tous les moyens…
    Même les pouvoirs publics en tête desquels, le PR lui-même ne veulent pas du Ba Oumar et son bureau comme interlocuteurs !

    En banqueroute, le Ba Oumar vend maintenant le patrimoine immobilier qu’il n’a pas contribuer à acquérir après avoir détrousser les archives, le mobilier et la trésorerie !
    « La cigale, ayant chanté tout l’été, se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue… »
    Mais continuez; tout va bien !

  2. […] Vraisemblablement, les problèmes au sein de l’organisation patronale sont récurrents, puisque de mars à décembre 2021 au moins quatre organisations membres s’en étaient déjà démarquées. (Lire, «CPG : Certains membres ont claqué la porte en 2021». […]

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