Le chef de l’Etat a reçu le 28 juin à Libreville, un envoyé spécial de l’Union africaine (UA). Michel Sidibe est venu faire un plaidoyer auprès d’Ali Bongo pour que le Gabon ratifie le Traité permettant la création de l’AMA, dont l’objectif est de permettre aux populations des 54 pays du continent d’accéder sans risque à des produits médicaux de qualité.

Michel Sidibe et Ali Bongo, le 28 juin 2021 à Libreville. © Communication Présidentielle

 

Un envoyé spécial de l’Union africaine (UA) pour l’Agence africaine des médicaments (AMA) a été reçu par Ali Bongo, le 28 juin à Libreville. Au cours de cet entretien, Michel Sidibe a fait au président gabonais la genèse de la création de l’Ama adoptée par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA en février 2019, en Éthiopie, d’une part , et le point sur le nombre de pays ayant signé ou ratifié le traité y relatif.

«Ce que nous avons voulu faire, c’est un plaidoyer très fort pour que le président nous aide afin que le Gabon ratifie le Traité permettant la création de l’agence africaine du médicament», a déclaré l’émissaire de l’UA à l’issue cette audience. Pour voir le jour, l’AMA a encore besoin de la ratification de plusieurs pays. Si le principal objectif de l’agence est de permettre aux populations des 54 pays du continent d’accéder sans risque à des produits médicaux de qualité (et donc à lutter contre les contrefaçons) en harmonisant les réglementations, elle pourrait également servir d’outil de commande de vaccins.

Le traité portant création de l’AMA, adopté en février 2019 sous l’égide de l’UA, doit être ratifié par au moins quinze pays pour que cette institution puisse voir le jour. À ce stade, huit signataires sur 18 l’ont déjà ratifié. Le Rwanda, le Mali, le Burkina Faso, les Seychelles, la Guinée et Ghana, le Maroc et la Namibie l’ont ratifié. Le Gabon a signé le traité portant création de l’AMA en avril 2020, actuellement en voie de ratification au Parlement.

 
GR
 

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