Si les responsables de la société de BTP Socoba-EDTPL reconnaissent des arriérés de salaire, notamment à Moanda où une grève a récemment été lancée par les agents, ils justifient cette situation par les impayés de l’État gabonais estimés à plusieurs milliards de francs CFA.

Des agents de Socoba-EDTPL en colère à Moanda. © Gabonreview (Capture d’écran)

 

Récemment à Moanda dans la province du Haut-Ogooué, les agents de Socoba-EDTPL, secteur Travaux publics, ont décidé de stopper toutes les activités. En grève, ils réclament le paiement de quatre mois de salaires impayés et quelques arriérés dont le montant, aux dires de certains, n’excèderaient pas 5 000 francs CFA, notamment pour le mois de septembre dernier. Cette situation serait due aux créances de l’État gabonais qui semblent s’accumuler ces dernières années, en dépit des services effectués par l’entreprise des BTP.

«Aujoud’hui, nous reconnaissons devoir des arriérés importants de salaires. Ce que disent mes collègues n’est pas du tout faux, mais il faut savoir qu’on est tributaire de l’État qui, au sortir de l’audit de la taskforce dettes, nous doit plus de 7 milliards de francs CFA», a confié le directeur des Ressources humaines à nos confrères de Gabon 1ère.

Si le cadre assure qu’une médiation a été mise en place pour une rapide sortie de crise, les agents d’Owendo ont emboîté le pas à ceux de Moanda. La société en service au Gabon depuis 1964 aurait, dans un premier temps, promis de payer les salaires des mois d’octobre et de novembre 2023 courant janvier 2024. Une solution qui n’a pas reçu l’assentiment des employés. Aujourd’hui, tout est fait pour les contenter avant les fêtes de fin d’année qui approchent.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Malgré les surfacturation de Baloche Bongo. C’est Socoba qui doit, pas l’etat.

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