Saisie par la Confédération syndicale des travailleurs gabonais et par le Bloc de la première seconde, la Cour constitutionnelle a convoqué cette semaine pour audition les ministres du Budget et de la Fonction publique pour s’expliquer sur l’arrimage des pensions au nouveau système de rémunération et à l’effectivité de la revalorisation des pensions pour les agents civils et militaires ayant fait valoir leurs droits à la retraite avant juillet 2015.

Les ministres Édith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi et sa collègue Madeleine Edmée Berre ont été auditionnées, le 27 juin 2022, à la Cour constitutionnelle. © Gabonreview/capture d’écran Gabon 1ere

 

De la crise des pensions au Gabon, on n’a pas fini d’en parler. L’affaire est désormais aux mains de la Cour constitutionnelle qui a récemment convoqué des membres du gouvernement à la suite de la saisine de deux organisations défendant les intérêts des cotisants et des retraités, la Confédération syndicale des travailleurs gabonais et le Bloc de la première seconde. La ministre du Budget et des Comptes publics, Édith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi, et sa collègue Madeleine Edmée Berre, ministre de la Fonction publique, ont été auditionnées le 27 juin au siège de l’institution.

Avec les membres du gouvernement, les neuf juges ont notamment abordé les questions liées à l’arrimage des pensions au nouveau système de rémunération et à l’effectivité de la revalorisation des pensions pour les agents civils et militaires ayant fait valoir leurs droits à la retraite avant juillet 2015. Parmi les réponses apportées par les ministres, rapporte la presse de la Cour constitutionnelle, figuraient l’organisation, en 2020, du dialogue social de la Fonction publique ayant abouti à des conclusions acceptées par tous les participants, la mise en place d’un comité de suivi des conclusions issues de ces assises et la prise de deux arrêtés, dont l’un sur la régularisation des situations administratives et l’autre sur l’arrimage des pensions sur le nouveau système de rémunération.

S’adressant aux deux membres du gouvernement, Marie Madeleine Mborantsuo a rappelé que la pension retraite est un droit fondamental qui concerne chacun des travailleurs de ce pays. La présidente de la Cour constitutionnelle n’a donc pas manqué d’exhorter les autorités à régler au plus vite cette question qui risque d’occasionner d’autres complications s’agissant des conditions de vie déjà précaires des retraités.

 
GR
 

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