Le mouvement de la société civile a appelé les populations à obliger Ali Bongo à reconnaitre sa défaite au dernier scrutin présidentiel.

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© D.R.

 

Le mouvement Tournons la page a lancé, le 11 septembre, un appel à la mobilisation des Gabonais jusqu’à ce qu’Ali Bongo accepte le verdict des urnes. «La dernière présidentielle vient de démontrer à la face du monde, le visage hideux de la machine de fraude et de corruption du pouvoir par un hold-up électoral programmé depuis longtemps, malgré les engagements pris auprès de la communauté internationale», a déploré, Marc Ona Essangui, le porte-parole du mouvement.

 «Le passage en force d’Ali Bongo vient de s’opérer. Comme si cela ne suffisait pas, l’armée a été jeté dans les rues des grandes villes comme Libreville, Port-Gentil, Oyem, Lambaréné ou Mouila, pour étouffer la contestation populaire», a-t-il poursuivi, relevant les exactions des forces de l’ordre pendant la révolte populaire. Notamment, la mort de civils dans les grandes villes du pays, le saccage de chaînes de télévision indépendantes, ou encore la détention de milliers de Gabonais.

 «Beaucoup de familles sont à la recherche de leurs membres disparus depuis le 31 août. Des enfants de 10 ans ont été abattus froidement à Port-Gentil et leurs corps arrachés à leurs parents», a relevé le leader de la société civile, évoquant également le cas du député démissionnaire du parti au pouvoir. «Bertrand Zibi a été pris par les éléments de la garde républicaine et détenu à Direction générale de la recherche (DGR)», a révélé Marc Ona, soulignant que la société civile «exige sa libération sans condition».

Se félicitant de l’implication active de la communauté internationale dans la résolution de la crise actuelle, le mouvement Tournons la page a appelé cette dernière à ne pas abandonner le Gabon. Mais plutôt à œuvrer dans le sens de la vérité des urnes. «Sinon les Gabonais comprendront simplement qu’une alternance démocratique est impossible avec la famille Bongo, et qu’elle nous invite à exploiter d’autres voies pour qu’enfin, le Gabon connaisse cette alternance», a laissé entendre Marc Ona.

Dans le même sens, le mouvement Tournons la page a également exigé une «enquête internationale sur les massacres des populations par la garde républicaine, la police judiciaire et des milices à la solde d’Ali Bongo, dont les responsables et  les donneurs d’ordre sont bien identifiés». Par ailleurs, le mouvement a mis en garde la Fédération internationale de football (Fifa) et la Confédération africaine de football (caf) sur les menaces pesant sur l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017, «au cas où Ali Bongo s’obstinait à s’accrocher au pouvoir».

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. BIGBILY dit :

    Ali Bongo Ondimba a accepté le verdict des urnes puisqu’il a été proclamé vainqueur par la cenap , être le verdict que souhaite la France pour ses intérêts avec Ali c’est la fin des privilèges indus et Françafrique.

  2. voix de la Nation dit :

    nous allons lutés jusqu’au bout parce que ali ne volera pas notre VICTOIRE, nous allons nous battre si le faut jusqu’à la dernière goute de notre sang, nous allons défendre notre votre parce jusqu’au bout et nous allons conduire le Président de la Nouvelle République du GABON jusqu’au Palais du bord de mer je site le Président Jean PING.

  3. joelnkoulou 26 dit :

    Bjr effectivement le peuple ne doit pas laissé le Gabon entre les mains d Ali c7 un danger

  4. la jeunesse consciente et integre dit :

    nous devons nous battre pour que cette CAN n’ait jamais lieu au Gabon tant qu’ALI BONGO VEUT NOUS INFANTILISER!!! IL DOIT PARTIR POINT.

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