Sur les 20 000 parcelles agricoles déclarées que compte la province, le Recensement général de l’agriculture au Gabon (RGA) dont les résultats ont récemment été rendus publics montre que plus de 17 000 ont le manioc en culture principale. De quoi faire du Haut-Ogooué un des principaux fournisseurs du pays pour cette denrée si des politiques publiques ciblées sont élaborées.

Sur 20 000 parcelles déclarées dans la province, plus de 17 000 ont le manioc en culture principale (photo d’illustration). © D.R.

 

Le Haut-Ogooué pourrait être un des principaux fournisseurs de manioc au Gabon. C’est, en tout cas, une des conclusions tirées du rapport de l’enquête sur le Recensement général de l’agriculture transmis le 24 juin dernier au gouverneur Jacques Denis Tsanga, à Franceville. Initié par le gouvernement avec l’appui de la Banque mondiale et de la FAO, les résultats de la première phase du RGA montrent en effet que les habitants de cette province sont majoritairement portés sur la culture de ce tubercule figurant parmi les aliments les plus consommés du pays après le riz.

«Sur les 20 000 parcelles (agricoles) déclarées, c’est plus de 17 000 où le manioc est en culture principale. Des politiques peuvent donc être élaborées pour encourager les exploitants dans cette filière», estime Gaël Boubenjda Koungana, coordinateur adjoint du RGA.

Le recensement lancé 7 mois plus tôt a d’ailleurs permis d’identifier 40 000 ménages au total dans toute la province. 12 000 sont des ménages agricoles. Officiellement, le Haut-Ogooué compte 20 000 parcelles agricoles, qui font que la province de classe au 3e rang du classement national de l’agriculture.

 
GR
 

7 Commentaires

  1. NGOMAH dit :

    Pourquoi? Parceque le ministron à vu que me Mböng sAgnizoc n’a plus d’avenir et ainsi être le  » le «  »Lit blanc » de l’agriculture au Gabon?

  2. Jean jacques dit :

    Cher journalistes.est ce que votre question a un sens? Le Haut Ogooue est un.pays pour pour devenir le fournisseur du Gabon.est ce que ça va dans vos tetes?

  3. Mezzah dit :

    C’est une fausse étude. On ramène toujours tout au Haut Ogooué. La ficelle est trop grosse. Hier c’était le chemin de fer qui a été détourné en pactisant avec le diable, ensuite c’est l’USTM, ensuite c’est le CIRMF, ensuite c’est SOSUHO, ensuite ce sont tous les matchs des panthères et maintenant c’est le manioc qui pousse seul derrière chaque maison du Gabon.
    Avoir dépensé de l’argent pour une telle étude en dit long sur la qualité intrinsèque des responsables de ces structures.

    • Alain dit :

      Mon cher tu cite tout et rien avec suprématie de haine nationale et régionale. Les études issues de ce recensement conduit par un non originaire de la province. Les réalités sont là. Vous aurez à beau vouloir cacher les merveilles du G2. Mais la nature vous le fera toujours dire. Jusqu’à preuve de contraire, le manioc du G2 est le plus prisé du marché? C’est même modèle national dont tout le monde s’en expire dans le commerce? Même les femmes béninoises et maliennes en font actuellement. La culture du manioc c’est dans les gènes des altogovéens. Ce n’est pas un débat.
      En ce qui concerne les matchs des panthères, après la CAN, tous les stades construits ont été doté de s équipes de gestion de ces infrastructures. De Libreville, en passant par Port-Gentil, jusqu’à Oyem, il y a eu une incapacité notoire à gérer ces stades. Seul la ville de Franceville a pu avoir une équipe de gestion qui fait son travail. La CAF n’a pu dans ce principe qu’homologué ce stade par la qualité de son entretien. Que voulez vous que les altogovéens fassent ? Les matchs sont obligés d’être programmés de ce côté mon frère. Car exigence de la CAF. N’en déplaise aux esprits illogiques… Le reste de tes propos c’est sans commentaire.

  4. Elop dit :

    Sur les 20 000 parcelles agricoles déclarées que compte la province, le Recensement général de l’agriculture au Gabon (RGA) dont les résultats ont récemment été rendus publics montre que plus de 17 000 ont le manioc en culture principale. 
    Et l’étude de conclure, sur la base de cette seule donnée, que le Haut Ogooue pourrait devenir le principal fournisseur en manioc du Gabon !!!
    Aucune donnée sur les besoins globaux du Gabon en terme de consommation de manioc ?
    Les 17.000 parcelles recensées représentent quelle superficie de culture (On peut avoir des parcelles de quelques m2, ou des parcelles de plusieurs hectares) ? Et pour quelle production (en tonne par an par exemple) ?
    Et qu’en est-il de la production des 8 autres provinces ?

    Bref, voilà ce qu’on appelle une ETUDE BIDON. RIDICULE.

  5. MONSIEUR A dit :

    Vraiment ridicule comme enquête.

    En terme d’agriculture au GABON, le WOLEU-NTEM et la NGOUNIE sont au-dessus du HAUT-OGOOUE. Pas besoin de sortir Ingénieur Agronome à l’USTM, faites seulement vos achats en produits locaux dans les différents marchés desdites provinces.

  6. Ya Poly dit :

    C’est pourquoi le le projet graine y a pris de l’avance mr lé minichtre ?

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