Selon le rapport sur l’Évaluation des ressources forestières mondiales de l’Organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) 2020, le continent africain a enregistré entre 2010 et 2020 le taux annuel de perte forestière le plus élevé au monde, avec 3, 9 millions d’hectares.

3,9 millions d’hectares perdus en 10 ans en Afrique selon la FAO. © D.R.

 

Par rapport à sa définition de la déforestation, qu’il présente comme la conversion de la forêt à d’autres utilisations des terres (indépendamment du fait qu’elle soit anthropique ou pas), la FAO assure dans son rapport d’évaluation des ressources forestières mondiales 2020 que l’Afrique est en mauvaise posture. Le continent a enregistré entre 2010 et 2020 le taux annuel de perte forestière le plus élevé au monde, avec 3, 9 millions d’hectares, 25% des forêts du continent étant soumises à des plans de gestion.

Selon la FAO, la superficie de forêt dans les aires protégées a enregistré une hausse de 191 millions d’hectares depuis 1990 dans le monde, mais le taux annuel de progression a connu un ralentissement en 2010-2020. En Afrique, la part de forêt dans des aires protégées ne représenterait que 27%, soit la deuxième après l’Amérique du Sud avec 31%.

En effet, selon le rapport de la FAO publié le 21 juillet, le taux de perte nette de forêt a augmenté en Afrique au cours de chacune des trois décennies depuis 1990. Il a cependant considérablement diminué en Amérique du Sud, pour atteindre environ la moitié du taux en 2010-2020 par rapport à 2000-2010, soit 2,6 millions d’hectares.

«Les forêts subissent de nombreuses perturbations pouvant nuire à leur santé ou vitalité, et pouvant réduire leur capacité de fournir une gamme complète de biens et de services écosystémiques. Les insectes, les maladies, les incendies et les événements climatiques graves sont autant d’entraves au bien-être des forêts», souligne l’étude.

La superficie forestière mondiale est de 4,06 milliards d’hectares, représentant environ 31 % de la superficie totale des terres. «L’Europe, y compris la Fédération de Russie, abrite 25 % suivie par l’Amérique du Sud (21 %), l’Amérique du Nord et l’Amérique centrale (19 %), l’Afrique (16 %), l’Asie (15 %) et l’Océanie (5 %)», a détaillé l’étude.

 
GR
 

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