Le ministère des Travaux publics, des Bâtiments et des Equipements collectifs et la Fédération des entreprises gabonaises (FEG) scrutent depuis plusieurs semaines les modalités d’un contrat de partenariat pour le développement du réseau routier national. Les deux parties se sont réunies, ce lundi 20 novembre, au cabinet du général Flavien Nzengui Nzoundou, pour définir une vision commune de la «route du Gabon».

Le ministre des Travaux publics et ses hôtes de la Fédération des entreprises gabonaises, le 20 novembre 2023, réfléchissant sur la problématique de la construction et de l’entretien du réseau routier gabonais. © D.R.

 

Le ministre des Travaux publics, le général Flavien Nzengui Nzoundou et les membres de la Fédération des entreprises gabonaises (FEG) conduits par son vice-président, Jean-Baptiste Bikalou, ont échangé, le 20 novembre 2023, sur les modalités de la mise en place d’un partenariat pour le développement du réseau routier national.

En effet, en raison des contraintes qui pèsent sur le financement privé, la formule du partenariat local semble être la mieux accessible et la plus favorable à la résorption de la problématique de la dégradation du réseau routier national. Mais également, pour la promotion d’une nouvelle dynamique dans la construction d’autres routes au Gabon. Pour le ministre des Travaux publics et les membres de la Fédération des entreprises gabonaises, la route mérite davantage de s’inscrire dans les priorités qui s’imposent au Gabon afin de permettre aux populations de bénéficier des retombées socio-économiques.

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«En cette période de grandes pluies, la route gabonaise pose un problème. J’ai donc besoin, en tant que responsable en charge du ministère des Travaux publics, d’échanger avec l’organe qui regroupe les entreprises opérant dans ces secteurs de la route, du bâtiment, des finances afin qu’ensemble, nous puissions bâtir une stratégie et regarder dans la même direction. Parce que, nous avons besoin de mutualiser nos efforts afin que les attentes des populations dans les secteurs évoqués soient satisfaites», a indiqué le ministre des Travaux publics.

Favorable à la mise en place d’un cadre d’action propice pour la construction d’un réseau routier d’excellente qualité à travers l’implication de l’expertise locale, le vice-président de la FEG, a marqué la disponibilité des membres de la structure qu’il représente, et manifesté le besoin de la FEG de disposer de maximum d’informations et d’options pour mieux apprécier la problématique de la route au Gabon, définir le rôle de chaque acteur dans ce projet, aussi bien sur le plan financier, mais également en tant qu’entreprises du secteur de la construction.

«Nous sommes avec vous, nous sommes disponibles. Nous attendons juste que vous nous actionniez. Notre partenariat, en plus de favoriser la construction des routes au Gabon, permettra également de participer à la résorption du chômage des jeunes. Ce pays est le nôtre et nous avons besoin de participer à sa construction», a assuré Jean-Baptiste Bikalou, estimant que c’est aussi l’occasion de pouvoir donner aux compatriotes qui ont des structures, l’opportunité de se mettre à l’ouvrage et montrer ce dont, ils sont capables. «Cela participe à la construction des champions nationaux».

Au terme de cette rencontre, le ministre des Travaux publics et son hôte ont convenu de la mise en place d’une commission qui sera chargée d’examiner tous les aspects de cette problématique, définir le rôle des différents acteurs, ainsi que d’apporter des solutions pour rationaliser les coûts d’entretien et de réparation de notre réseau routier, avec une stratégie d’investissement adaptée à la situation économique du pays.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Akoma Mba dit :

    Sincèrement, si nous sommes sérieux et voulons construire des routes,aucun gestionnaire ni ministre de l’ère Ali Bongo ou Omar Bongo ne devrait être engagé ni de près ni de loin. IL avait fallu que l’Union Européenne vienne à la rescousse pour avoir les quelques routes que nous avons. Quelle honte!Il y a bien d’autres gabonais qui adorent leur pays et pouvant mener à bien cette tâche noble. »Chasser le naturel, il revient au galop ».

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