«Au nom de la vie…», c’est le titre du livre de Marie Wilma Sickout Asselé, paru le 12 mars dernier aux éditions L’Harmattan Côte d’Ivoire. Préfacé par la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, cet ouvrage sur la dépression et ses méfaits se veut une source d’espérance pour celles et ceux frappés par ce mal.

« Ressuscitée » d’entre les dépressifs, Marie Wilma Sickout Asselé a décidé de passer à un autre cap : témoigner pour faire prendre conscience. © D.R.

 

Le livre de Marie Wilma Sickout Asselé au titre évocateur, «Au nom de la vie…», consacré à la dépression, est paru le 12 mars 2020 aux éditions L’Harmattan Côte d’Ivoire. C’est ouvrage autobiographique saisissant dont chacune des lignes de ses 146 pages jette une lumière singulière sur la dépression, en vue de démontrer que cette histoire peut être celle de milliers d’autres personnes.

L’auteure plonge le lecteur dans son expérience personnelle de personne dépressive. « »Ressuscitée » d’entre les dépressifs, la narratrice a décidé de passer à un autre cap : tenter de s’éloigner le plus loin possible de tout ce qui lui rappelle cet épisode douloureux de sa vie», résume en peu de mots la note de présentation.

Première de couverture de «Au nom de la vie…» paru aux éditions L’Harmattan Côte d’Ivoire. © D.R.

«J’ai voulu écrire un livre sur la dépression par rapport à mon expérience et pour apporter de l’aide à ceux qui souffrent aussi de ce mal. J’ai écrit en pensant que mon témoignage pouvait changer les choses», explique Marie Wilma Sickout Asselé qui s’est découvert très tôt une passion pour les Arts.

Pour cette décoratrice d’intérieur, critique d’art et promotrice de la galerie Kay Anne à Libreville, on peut surmonter ce mal. «Qu’est-ce qu’on appelle guérison chez les grands dépressifs ? C’est le fait de pouvoir assumer qu’on est dépressif et de pouvoir en parler et de pouvoir aider les autres. Mais cela n’empêche pas qu’on puisse faire des rechutes, etc. On vit avec la dépression, on se sent mieux par rapport au début de la maladie. On gère mieux. Et c’est une sorte de guérison», explique-t-elle

«Je suis sortie de ma dépression, si on peut appeler ça sortir, je me suis accrochée à mes enfants, à mon art. Je ne voulais pas laisser mes enfants tous seuls dans la nature. Parce qu’entre l’envie de mourir et de se battre, je me suis accrochée à eux», précise-t-elle, soulignant que l’art lui a permis, de temps en temps, de pouvoir s’évader, de rêver dans les peu de moments de lucidité.

«Il faut s’accrocher à la vie, à nos rêves, à nos enfants. Il y a toujours des personnes qui sont là, il y a Dieu aussi. Je ne pense pas qu’on vient comme ça au hasard sur terre. Il faut s’accrocher, il faut y croire. Il faut relativiser. Lorsqu’on vient au monde, ce n’est pas pour se donner soi-même la mort. L’entourage et l’environnement sont deux principaux facteurs qui permettent à un être dépressif ou mal en point soit de mourir soit de guérir ou de rechuter», recommande l’artiste qui croque désormais la vie à pleines dents.

Autobiographique, l’ouvrage est préfacé par la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, par ailleurs fondatrice de la fondation éponyme, consacrée aux causes sociales et humanitaires.

 
GR
 

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