Si l’attention, jusqu’ici, est prioritairement portée sur les violences faites aux femmes, il n’en demeure pas moins que les hommes en sont également victimes au point parfois d’en perdre la vie. C’est le cas de cet homme récemment envoyé «ad patres» à cause des coups et blessures lui ayant été infligés par sa compagne. La scène se déroule au village Maraisseva, département de Mongo (Province de la Nyanga) où la coupable, dame Jacqueline, a été arrêtée, le 20 mai.

Dame Jacqueline a été interpellée après le meurtre de son époux par coups et blessures. © D.R.

 

Au village Maraisseva, dans le département de Mongo (Province de la Nyanga), et même dans les villages et villes environnantes telles que Tchibanga, la population n’en revient toujours pas. Dame Jacqueline B., pygmée de coutume Lumbu, a tabassé son époux au point de l’envoyer dans l’au-delà. L’infortuné est mort des coups et des blessures que lui a administré sa femme. Un problème de jalousie et de sorcellerie en serait l’origine.

Selon topinfosgabon.ga qui relaie les faits, Jacqueline et son mari se sont disputés avant le drame. Elle aurait proposé à son homme de lui transmettre sa relique de panthère. Ce qui devait lui permettre, en tant que chasseur, de ramener tous les jours plus de gibier à la maison.

Malheureusement, assure notre confrère, l’homme a catégoriquement refusé, assimilant d’ailleurs la possession d’une relique à de la sorcellerie. Au-delà de cette affaire, la tension couvait déjà entre les deux individus. A ce qu’il se dit, la dame, pourtant d’un certain âge, entretenait une autre relation amoureuse avec quelqu’un de moins jeune qu’elle et son mari. L’escalade d’animosités a donc abouti à la bastonnade de l’homme qui a rendu l’âme, quelque temps après, du fait des coups et blessures reçus.

Jacqueline a été arrêtée, le jeudi 20 mai, par les agents de la Direction générale de recherches (DGR) avant d’être placée sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Tchibanga où elle attend son jugement.

 
GR
 

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