Dette intérieure : l’ISI bientôt sorti du gouffre  ?

En proie à d’importantes difficultés de trésorerie depuis quelques années du fait de l’accumulation des créances de l’État, l’Institut supérieur d’ingénierie (ISI) qui avait dû séquestrer les diplômes de plusieurs dizaines de ses étudiants boursiers pourrait bientôt sortir de l’impasse avec le paiement de tout ou partie de la dette de l’État à son endroit. La cinquantaine d’étudiants boursiers privés depuis 2018 pourrait rentrer en possession de leurs diplômes courant novembre 2020.

Privés en raison des arriérés de paiement de l’Etat, les étudiants boursiers de l’ISI rentreront bientôt en possession de leurs parchemins. © D.R.

S’acheminerait-on vers une sortie de crise à l’Institut supérieur d’ingénierie (ISI) ? Au regard des différentes initiatives lancées ces derniers jours par les responsables de cet établissement d’enseignement supérieur reconnu d’utilité publique, tout porte à croire que oui.  Et selon des indiscrétions, tout pourrait revenir à la normale dans les quatre prochaines semaines, soit en novembre prochain. C’est du moins ce que parents, étudiants, enseignants et personnels administratifs espèrent de tout cœur après les tensions de trésorerie auxquelles était confronté l’institut depuis quelques années du fait des arriérés de paiement de la scolarité des apprenants pris en charge par l’État.

Mis en place il y a quelque temps à la présidence de la République, la task force pour le règlement de la dette de l’État gabonais vis-à-vis des entreprises locales aurait validé les réclamations de l’ISI. La structure créée en juin dernier dont l’objectif est de «passer en revue le fichier de la dette intérieure et de s’assurer de sa réalité» aurait consenti le paiement de tout ou partie des sommes dues à l’ISI.

Les étudiants bientôt en possession de leurs diplômes  

Dans un document visuel parvenu à Gabonreview, Yves Tameu, Coordinateur général de l’ISI, ne nie pas en effet que la task force sur la dette intérieure a aidé son établissement à recouvrer un ensemble des créances l’ayant contraint à séquestrer les diplômes des étudiants boursiers en fin de cycle en raison des impayés de l’État.

Mais responsables l’assure, «ce problème est en voie de résolution. Au courant du mois de novembre [les étudiants qui en ont été privés] recevront tous leurs parchemins».