Grâce à un partenariat entre le ministère de l’Économie numérique et l’Union internationale des télécommunications (UIT), Libreville abrite, du 6 au 8 mai courant, l’atelier national des parties prenantes à la protection de l’enfance face à internet.

Les participants à l’atelier le 6 mai 2015. © Gabonreview

Les participants à l’atelier le 6 mai 2015. © Gabonreview

 

Comment s’assurer que les enfants accèdent sainement, sans danger, en toute sécurité, en tout temps et en tout lieu, aux contenus sur internet ? À l’instar de plusieurs pays dans le monde, le Gabon se pose cette question. C’est, en tout cas, la problématique que tentent de résoudre les experts de l’Union internationale des télécommunications (UIT), les membres de l’administration publique, les organismes d’éthique, les parents, les éducateurs, la société civile et les organisations non gouvernementales. «Les défis posés par la protection de l’enfant en ligne sont considérables à plusieurs niveaux : familial, national, régional et mondial», estiment les organisateurs.

Les officiels à l’ouverture de l’atelier. © Gabonreview

Les officiels à l’ouverture de l’atelier. © Gabonreview

En effet, les évolutions technologiques et leur usage par la jeunesse, avec les nouveaux risques et nouvelles opportunités qui naissent, nécessitent des actions cohérentes. Surtout que, le rôle très important que joue internet dans l’éducation des enfants, contribuant à enrichir les programmes scolaires, ne dispense en rien l’État d’assurer ses missions régaliennes quant à la sécurité de ceux qui représentent l’avenir du pays.

À travers cette rencontre, la première du genre en Afrique subsaharienne, qui s’étale sur 72 heures, les participants sont invités à élaborer et valider un cadre stratégique national axé sur les résultats et un plan d’action prioritaire consensuel relatif à la protection de l’enfant en ligne. «L’urgence de l’action, la rareté des ressources nécessaires appellent chacun des principaux acteurs nationaux de la protection de l’enfant en ligne à une collaboration et à un engagement actif dans la gestion de cette problématique», a déclaré le représentant de l’IUT, Emmanuel Kamdem.

Le cyber djihadisme, le piratage en ligne, la diffusion de sites pornographiques sont autant de fléaux qui constituent des risques auxquels les enfants sont exposés quotidiennement. Il est indispensable de bien cerner ces risques et opportunités en vue d’une utilisation efficace, créative, instructive et productive des technologies de l’information et de la communication.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Sabrina dit :

    bonne initiative sachant que internet sert à tous et n’importe quoi.

  2. Kendal dit :

    Très bonne initiative on voi qu on oublie vraiment aucun détail car c’est vrai que Internet nous sert a tous mais nos enfants ne sont pas a l’abri des info banale interdit ou moin de 18ans

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