À Libreville, les responsables de l’Aéroport de Libreville (ADL) ont édifié le public sur l’approche mise en œuvre pour faire face au risque que peut générer la présence ainsi que la production de déchets sur la zone aéroportuaire.

La responsable Environnement social et gouvernance, Pierra Assengone Owono Assa au cours de la formation, le 24 novembre 2023. © D.R.

 

L’Aéroport de Libreville (ADL) a lancé, le 24 novembre 2023, Les journées réduction des déchets, à travers un atelier de sensibilisation. Ce, afin de présenter l’étendue des risques que peut générer la prolifération des déchets au sein de l’espace aéroportuaire et les solutions à apporter pour y remédier.

À travers cet atelier, le directeur général de l’ADL, Igor Simard, a lancé une invitation à l’endroit de ses collaborateurs sur la responsabilité collective envers l’environnement. «En tant qu’entreprise, nous avons le devoir de repenser nos pratiques afin de minimiser notre impact sur la planète», a indiqué Igor Simard.

Selon le directeur général, la réduction de l’empreinte environnementale passe par des actions tangibles au sein de l’entreprise. «Ensemble nous pouvons être des acteurs du changement. Engageons-nous à travailler de concert pour mettre en place des actions concrètes de réductions des déchets au sein de l’aéroport. C’est notre responsabilité envers les générations futures et notre contribution à la préservation de notre planète», a-t-il déclaré. 

Le cap étant fixé, la journée du 1er décembre dernier a marqué le lancement des activités du projet «Zéro déchet dans la mangrove». De manière concrète, il s’est agi du nettoyage des mangroves qui se trouvent autour de l’Aéroport de Libreville, en collaboration avec l’ONG La Liane.

Les déchets représentent un impact négatif sur l’aéroport

La responsable Environnement social et Gouvernance, Pierra Assengone Owono Assa est revenue, dans son exposé, sur la nature et la provenance ainsi que l’impact que causent les déchets jonchant la zone aéroportuaire. «Ces déchets proviennent des activités humaines, ils peuvent avoir un impact négatif sur l’aéroport, notamment en termes de sécurité, de santé et d’environnement. Ils peuvent également contaminer les sols, les cours d’eau et les écosystèmes environnants s’ils ne sont pas correctement gérés », a expliqué Pierra Assengone Owono Assa, avant de poursuivre : «La multiplication des décharges sauvages et la mauvaise gestion des déchets peuvent entraîner des émissions de méthane ou de CO2 qui contribuent au changement climatique. Le risque est également sanitaire. Les déchets non gérés adéquatement peuvent créer des risques de contamination et de propagation de maladies, surtout s’ils attirent des vecteurs de maladies tels que les rats, les moustiques, etc.».

D’après la responsable Environnement social et gouvernance, «ces déchets peuvent aussi provoquer des obstructions des voies de circulation, les zones d’embarquement et de débarquement et affecter les opérations aéroportuaires. Ces déversements illégaux induisent un risque aviaire, car les ordures attirent les oiseaux, dangereux pour le décollage comme pour l’atterrissage des avions». 

La réduction des déchets, un objectif commun

La réduction des déchets constitue pour l’ADL, un objectif commun et une affaire de tous. L’autorité aéroportuaire préconise la mise en place d’un dispositif spécial composé des mesures de prévention, de contrôle et de réhabilitation des sites impactés, afin de réduire l’impact de ces décharges sur l’aéroport. Il s’agira ainsi, d’une politique consistant à améliorer la gestion desdits déchets, en incitant les remontées d’informations.

 
GR
 

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