Attendu après celui de la Guinée-Équatoriale, le mémoire du Gabon sur le différend frontalier qui oppose les deux pays a été déposé à la Cour internationale de justice (CIJ), le 5 mai 2022 comme prévu. De retour de la Haye, la commission de la République gabonaise auprès de la CIJ a fait le point de la mission au président Ali Bongo le 11 mai.

Instantané de la rencontre du 11 mai avec Ali Bongo. © Com. présidentielle

 

«Nous nous sommes rendus à la Cour internationale de justice (CIJ) pour déposer le contre-mémoire de la République gabonaise parce que la Guinée-Équatoriale avait déjà soumis sa requête introductive d’instance. La Cour nous avait imparti 6 mois pour déposer notre contre-mémoire, c’est ce que nous avons fait», a déclaré le 11 mai, Marie Madeleine Mborantsuo à l’issue de l’audience avec le président Ali Bongo. La présidente de la Cour constitutionnelle s’exprimait en tant qu’agent de la commission de la République gabonaise auprès de la CIJ dans le cadre du différend frontalier qui oppose le Gabon à la Guinée-Équatoriale.

Accompagné des co-agents de la commission gabonaise, elle a remis à Ali Bongo le rapport circonstancié sur le dossier. Selon la presse présidentielle «un exemplaire de 4 volumes est désormais sur la table de la CIJ depuis le 5 mai». A en croire Marie Madeleine Mborantsuo, il fallait que la commission face le rapport au chef de l’État «mais en présence des représentants du pouvoir exécutif, du pouvoir législatif et du pouvoir judiciaire». Pour rappel, se disputant depuis 1972 la souveraineté de 3 îles, le Gabon et la Guinée-Équatoriale sont depuis fin mars 2021 devant la CIJ qui devra trancher ce différend.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. ACTU dit :

    Que ces rapports soient rends publics por que le peuple prenne connaissance.

    Au fait connait-on les habitants de ces iles? et quelles langues parlent-ils?

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