Pour trancher le différend qui les oppose depuis plusieurs années sur la question de la propriété des îles Mbanié, Cocotiers et Conga, le Gabon et la Guinée équatoriale sont depuis fin mars devant la Cour internationale de justice (CIJ) qui a récemment rendu sa première décision portant sur un certain nombre de points de procédure, dont la désignation des Agents de chacun des deux États.

Les présidents Ali Bongo Ondimba et Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, en février 2018, à Malabo. © Presse présidentielle

 

Nouvelle avancée dans le différend opposant le Gabon et la Guinée équatoriale sur la propriété des îles Mbanié, Cocotiers et Conga. Trois semaines après la saisine de la CIJ par la Guinée équatoriale, les deux États voisins ont été officiellement entendus, le 30 mars dernier, par la présidente de la CIJ, Joan E. Donoghue, informe dans un communiqué ce mardi 13 avril le ministère gabonais des Affaires étrangères qui précise que cette confrontation a eu lieu par visioconférence, en raison du contexte sanitaire actuel.

À la suite de cette première rencontre, la Cour a rendu sa première décision le 7 avril dernier, qui porte sur un certain nombre de points de procédure, tels que la désignation des Agents de chacun des deux États. Au Gabon, le choix des personnes habilitées à engager l’État souverain devant la Cour a été porté sur Marie Madeleine Mborantsuo (agent), le Pr Guy Rossatanga-Rignault, le Pr Guillaume Pambou-Tchivounda, Serge Thierry Mickto Chavagne, ambassadeur du Gabon au Benelux et Liliane Massala, ambassadeur du Gabon en France (co agents).

L’ordonnance du 7 avril 2021 précise aussi l’ordre de dépôt des mémoires des parties ainsi que les délais de dépôt desdits mémoires. La CIJ attend de ce fait le mémoire de la Guinée équatoriale le 5 octobre 2021, et celui du Gabon le 5 mai 2022.

Le compromis notifié au greffier de la CIJ par l’ambassadeur de la Guinée équatoriale auprès des Pays-Bas, Carmelo Nvono Ncá, le 5 mars dernier, prie la Cour «de dire si les titres juridiques, traités et conventions internationales invoqués par les Parties font droit dans les relations entre la République gabonaise et la République de Guinée équatoriale s’agissant de la délimitation de leurs frontières maritime et terrestre communes et de la souveraineté sur les îles Mbanié, Cocotiers et Conga».

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    8 mois avant son décès en octobre 2018. Par contre, ne comptez pas trop sur celles qui engagent notre pays: Une certaine Marie Madeleine Mborantsuo et Liliane Massala. PAUVRE GABON. A Ntare Nzame !!

  2. Jean .jacques dit :

    Serge tu penses que tu immortel?la mort que tu souhaite a l’autre tu pourras être le premier a mourir.Retiens ca.

    • Didier dit :

      Je me demande bien ce que vous reprochez à ce « Serge Makaya » qui lutte à sa façon pour libérer ce pays. Au passage, je le rejoins en affirmant aussi qu’Ali Bongo est bien décédé à Riyad en octobre 2018. C’est simplement gardé secret par les français qui vont nous imposer encore un nouveau valet en 2023.

      La plupart des autres valets français ont déjà été « reconduits » par la magouille orchestrée par la françafrique : Allassane Ouatarra de Côte d’Ivoire, Idriss Ndéby du Tchad et Denis Sassou Nguessou du Congo Brazzaville.

      La où une élection présidentielle se fera véritablement transparente, dans la zone dite CFA, les français ne reconnaîtront cette élection, parce que ce ne sera pas leur candidat qui sera élu. Exactement comme ça c’est passé en RDC.

  3. Gab241 dit :

    Franchement, la partie gabonaise est très mal représenté. Il faudra un miracle pour que le Gabon sorte de ce conflit gagnant, en gardant entièrement sa souveraineté sur ces îles. En face, la Guinée Équatoriale a des représentants spécialisés dans le domaine, tous des sommités, et ce n’est pas par hasard qu’ils ont lancé le conflit. C’est bien parti pour la Guinée Équatoriale.

  4. Le Gabon sortira gagnant de ce conflit. On fait confiance à ces légendes juristes habilités à engager l’État souverain devant la cij.

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