Le ministre des Affaires étrangères, chargé de l’Intégration sous-régionale et des Gabonais de l’étranger, Régis Onanga Ndiaye, était, le 27 octobre dernier, en France. Objectif : présenter aux diplomates gabonais en poste à Paris les ambitions du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) quant à la redynamisation et le développement du pays.

Liliane Massala (à gauche) et Rachel Annick Ogoula Akiko écoutant Régis Onanga Ndiaye. © Com. Ambassade du Gabon en France

 

Nommé le 9 septembre dernier dans le gouvernement de la Transition, le ministre des Affaires étrangères, Régis Onanga Ndiaye, effectue depuis lors des prises de contact avec les structures dépendant de sa tutelle. Dans cette démarche, il s’est rendu, le 27 octobre dernier, dans la capitale française où il a échangé avec les diplomates gabonais à Paris. La rencontre entre le ministre des Affaires étrangères et ses compatriotes en poste à la chancellerie gabonaise lui a permis de les écouter, et surtout de clarifier la position et les ambitions du Gabon dans le contexte actuel de transition.

© Com. Ambassade du Gabon en France

Première visite officielle à l’ambassade du Gabon en France, le rendez-vous de l’ancien plénipotentiaire du Gabon au Sénégal lui a donc permis, en tant que ministre des Affaires étrangères, chargé de l’Intégration sous-régionale et des Gabonais de l’étranger, de présenter la situation actuelle au Gabon, marquée par le «coup de liberté» du 30 août 2023.

Accueilli par l’ambassadrice Liliane Massala, en compagnie de Rachel Annick Ogoula Akiko et Pierre Mbeng Eyene, respectivement ambassadeur du Gabon auprès de l’Unesco et Consul général du Gabon en France, le chef de la diplomatie gabonaise a souligné «l’importance de la contribution de chacun dans la réalisation des objectifs de développement du Gabon, garants de l’essor vers la félicité».

Régis Onanga Ndiaye a en outre exprimé «la détermination des Autorités de la Transition gabonaise à œuvrer pour la reconstruction du pays et à la mise en place d’une dynamique de réforme institutionnelle, en dépit des sanctions régionales et internationales qui pèsent sur le Gabon». Il a par ailleurs évoqué les efforts de reconquête entrepris par les autorités du CTRI, notamment les visites qu’effectue le général Oligui auprès des chefs d’État des pays voisins et amis.

Au cours de cette entrevue, le chef du département des Affaires étrangères de la Transition a répondu aux préoccupations du personnel diplomatique en poste à Paris. Abordant les questions relatives aux effectifs, aux difficultés rencontrées dans la vie professionnelle et personnelle des agents, aux questions financières et bien d’autres, il a dit ne ménager aucun effort pour redonner à la diplomatie et aux diplomates gabonais leurs lettres de noblesse.

Relativement à l’organisation des Assises nationales à venir dans le pays, le diplomate gabonais en chef a lancé, à la suite du Premier ministre Raymond Ndong Sima, un appel à la contribution de tous, particulièrement de la diaspora gabonaise. D’autant plus que cette communauté regorge de profils aussi variés que singuliers.

Régis Onanga Ndiaye n’a pas manqué de souligner l’importance de la coopération internationale et de la diplomatie agissante pour relever les défis auxquels le Gabon est confronté. Toute chose devant ouvrir la voie à un avenir plus prometteur.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. De Kermadec dit :

    Tout cela, c’est de la poudre aux yeux. Il faudrait être naif pour faire croire qu’il n’y aura pas de certains passe-droits (comme dans tant de gouvernement); certaines personnes n’ayant pas droit à certains privilèges en auront d’autres ayant droits ne les auront pas; ce n’est qu’une question de relation, d’honnêteté, de longueur de doigts

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