Diplomatie : Oligui Nguema en visite de travail à Bruxelles
À l’invitation de Charles Michel, président du Conseil européen, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, séjourne depuis le 25 novembre dans la capitale Belge. A Bruxelles, le président de la République prend part, ce mardi 26 novembre, à une séance de travail avec les autorités du Conseil européen et de la Commission européenne. S’en suivront également d’autres rencontres de haut niveau avec d’autres personnalités.
Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, est à Bruxelles, en Belgique, pour une visite de travail. A la tête d’une forte délégation composée de plusieurs membres du gouvernement, du cabinet présidentiel et du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le chef de l’État gabonais, qui passera 72 heures dans cette capitale européenne, aura un agenda très chargé.
La Communication présidentielle indique qu’il aura des séances de travail avec les autorités de l’Union européenne (UE). Ce qui témoigne de l’importance que cette organisation accorde au Gabon et en particulier au processus de Transition entamé le 30 août 2023. En effet, le général Oligui Nguema échangera avec le président du Conseil européen, Charles Michel. Selon les sources proches du dossier, ils aborderont des questions liées à la coopération entre le Gabon et l’UE, avec en toile de fond la Transition dans le pays et la récente organisation du referendum constitutionnel.
Avant cette rencontre entre les deux personnalités, il est à noter que Oligui Nguema et Charles Michel s’étaient déjà rencontrés en septembre dernier à New York en marge du Sommet de l’Avenir. Et les sources de la présidence gabonaise rappellent que «les deux hommes avaient évoqué la coopération entre le Gabon et l’UE, ainsi que les questions de paix, de sécurité, de développement et de diversification économique et environnementale».
Au cours de ce séjour en terre belge, le président de la Transition devrait également échanger avec la Commissaire aux Partenariats à la Commission européenne, Juta Urpilainen. Cette fois, c’est le quotidien l’Union, dans sa version numérique, qui ajoute qu’«il est prévu à ce niveau, la signature d’un partenariat entre l’UE et le Gabon, dans le domaine de la forêt. Tout comme la signature d’une Lettre d’intention sur le financement d’une voie ferrée».
Le journal invoque également d’autres rendez-vous de cet agenda belge avec le Secrétaire général de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), l’Angolais Georges Rebelo Pinto Chikoti.
Comme il est désormais de tradition, Brice Clotaire Oligui Nguema recevra de même la diaspora gabonaise du Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg) avec laquelle, il échangera longuement.
4 Commentaires
Comme le Sénégal l’a fait, il est vital pour le Gabon de dénoncer les « Accords de pêche » léonin avec l’UE qui nous rapporte 17 milliards sur 5 ans pour la pêche thonière alors que cette industrie pour l’Indonésie leur a rapporté 500 milliards en FCFA.
Les vrais problèmes de ce voyage en Belgique sont clairs, le problème des droits humains depuis oligui on voit comment les citoyens sont kidnappés, séquestré s et torturés par les forces de défenses, y compris le celui de la famille Bongo.
Le problème sur les fraudes électorales et celui à la recherche d’argent car la beauté ne plus prêter l’argent au Gabon dont la dette continue d’augmenter
Quelque chose ne va pas dans la tête de JJ. Ceux qui sont reconnus pour violer les principes démocratiques et les droits humains ne reçoivent généralement pas ce type d’invitation. Cela démontre plutôt que Bruxelles reconnaît le caractère démocratique et inclusif de la transition au Gabon, malgré les accusations d’un vieux « sorcier » béninois qui voit ses affaires douteuses s’effondrer et invente des récits mensongers. Le dirigeant que Bruxelles considère comme un tyran, antidémocratique et antirépublicain, c’est ton maître, Ali Bongo.
Et JJ, ce qui est encore plus ironique, c’est qu’avec ton ami Bilié Bi Nze, vous vous êtes souvent moqués de cette communauté internationale. D’abord en rejetant fermement leurs conclusions sur la fraude flagrante de l’élection de 2016, puis en organisant celle de 2023 en excluant à la fois leurs observateurs et la presse. Vous pensiez être plus astucieux et puissants que vous ne l’êtes réellement, et voilà qu’ils soutiennent Oligui, qui a mis fin à votre autocratie devenant de plus en plus nuisible pour un pays aussi stratégique que le Gabon