Direction général de l’Unesco : le Congo et l’Égypte, seuls candidats en lice, invités à s’accorder pour le bien de l’Afrique

Alors que le Mexique a récemment informé du retrait de sa candidature au poste de directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), seuls l’Égypte et le Congo sont restés en lice. La CEEAC invite les deux pays à trouver un accord avant les élections. 

L’Egyptien Khaled Ahmed El-Enany Ali Ezz (à gauche) et le Congolais Firmin Edouard Matoko, seuls candidats au poste de directeur général de l’Unesco. © GabonReview/Montage

À l’instar de celui du Gabon en décembre 2024, la candidate mexicaine à la direction générale de l’Unesco, Gabriela Ramos, s’est retirée de la course. L’annonce officielle de ce retrait s’est faite, le 22 août dernier, soit près de cinq mois après la présentation de sa candidature, le 13 mars 2025. L’ex-représentante de Mexico avait de grandes ambitions pour l’institution spécialisée de l’ONU, qu’elle veut plus forte, plus inclusive et plus innovante.

Dimanche 7 septembre 2025, à Sipopo (Guinée équatoriale), lors de la 7e session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC, les dirigeants de la sous-région de l’Afrique centrale ont officiellement pris acte de ce désistement, tout en prenant note de la candidature au poste de Firmin Edouard Matoko. Sauf que le Congolais ne reste pas le seul candidat en lice. L’Egyptien Khaled Ahmed El-Enany Ali Ezz est toujours lui aussi en compétition. Pour remplacer Audrey Azoulay, deux Africains devront donc s’affronter. 

Si, à Sipopo, les chefs d’État se sont réjouis, ils ont toutefois semblé gênés par cette situation, qui pourrait s’assimiler à une absence d’union entre les pays du continent. Aussi, ont-ils encouragé le Congo et l’Égypte «à parvenir si possible à un accord afin que l’Afrique puisse s’exprimer d’une seule et même voix» avant les élections prévues lors de la 43e session de la Conférence générale de l’Unesco, à Paris (France).

Désormais, quoi qu’il arrive, le prochain directeur général de l’Unesco sera issu du continent. Celui-ci succédera à Amadou-Mahtar M’Bow (1974-1987) en tant que deuxième Africain à occuper ce poste.