Dans le but de lutter efficacement contre les discours de haine, une plateforme rassemblant des organisations des professionnels des médias pour la paix et le développement durable devrait voir le jour courant 2022 dans la sous-région de l’Afrique centrale.

© D.R.

 

Organisé au Cameroun par le Bureau régional de l’ONU pour l’Afrique centrale (Unoca) et la Commission de la CEEAC, le Forum de Douala s’est achevé le 29 octobre dernier par une promesse : la création dans les prochains mois de la «Plateforme des organisations des professionnels des médias pour la paix et le développement durable en Afrique centrale». Une promesse consignée dans la Déclaration de Douala ayant sanctionné ces travaux de quatre jours et auxquels ont pris part des représentants d’associations de journalistes et de blogueurs gabonais.

Censée être un moyen efficace de lutte contre les discours de haine comme celui qu’a récemment expérimenté le Gabon à travers Max-Annicet Koumba, le chef de file du parti Rassemblement des Gaulois (RG), cette plateforme sera un «cadre d’échanges, de partage d’expériences et de bonnes pratiques ainsi que des contenus et de réflexion» sur les enjeux de paix et de développement durable. Celle-ci «mettra un accent particulier sur les actions visant à éviter, à freiner et à combattre vigoureusement la montée des discours de la haine dans les médias et dans les réseaux sociaux».

Les organisateurs précisent que les textes de base de cette structure devraient être connus avant la fin de l’année, d’autant qu’un groupe de travail a été mis en place pour les proposer. Mais les outils tels que le Code éthique et le guide pratique contre la haine adoptés par les participants lors du Forum de Douala constituent déjà, selon les organisateurs, une avancée significative.

 
GR
 

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