Le ministre de l’Economie a reçu les responsables d’Olam Gabon, le 28 juillet à Libreville. Les deux parties ont échangé sur le développement d’un projet de production de biocarburant dans le pays, entrant dans le cadre de la diversification de l’économie.

Avec le concours du gouvernement, Olam entend développer un projet de production de biocarburant au Gabon. © environnement-afrique.com

 

Fortement présent dans l’agro-industrie, Olam nourrit l’ambition de développer l’industrie du biocarburant au Gabon. Les contours de cet ambitieux projet ont été évoqués entre le ministre de l’Economie et les responsables d’Olam Gabon, le 28 juillet à Libreville. Un chantier qui s’inscrit dans le cadre de la diversification de l’économie.

«Notre économie ne pourra être résiliente que si nous diversifions les sources de nos revenus», a souligné le ministre de l’Economie. «Et nous avons identifiés les projets de production de biocarburant au Gabon, une nouvelle source de revenus qui rendra notre économie plus résiliente, en la rendant moins dépendante du pétrole», a affirmé Jean-Marie Ogandaga sur Gabon 1re. En plus d’apporter du sang neuf dans le paysage industriel national, «ce projet va également créer des emplois», s’est enthousiasmé le ministre de l’Economie.

Un biocarburant est un carburant (combustible liquide ou gazeux) produit à partir de matériaux organiques non fossiles, provenant de la biomasse et qui vient en complément ou substitution du combustible fossile. Deux filières de biocarburant existent actuellement avec l’huile et ses dérivés, comme l’huile végétale carburant, le biogazole (ou biodiesel) ; mais aussi les graisses animales ou acides gras divers (algues, etc.). La seconde filière s’articule autour de l’alcool, comme le bioéthanol.

A travers son projet, qui intègre la filière de l’huile et ses dérivés, Olam Gabon entend aider le gouvernement à multiplier les segments porteurs de croissance. «Malgré la situation économique mondiale qui est assez morose, nous tenons à respecter nos engagements d’investissements au Gabon», a souligné le directeur général d’Olam Gabon. «C’est un projet qui nécessite un investissement assez lourd et nous avons dans nos priorités, l’industrialisation du Gabon», a affirmé Alain Ngadjui.

En près de vingt ans, Olam est devenu incontournable au Gabon, qui tente de sortir de sa dépendance pétrolière. Le géant mondial de l’agro-business a développé divers projets agro-industriels et compte plus de 14 000 employés dispersés dans les neuf provinces du pays.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Eko Mve Nze Lucas dit :

    Confier des pans entiers de plusieurs secteurs stratégiques à un seul acteur , en voilà une diversification à la sauce du génie Gabonais.

  2. diogene dit :

    Du bio carburant pour nos tracteurs, c’est bien ! Encore eut il fallu que nous eussions des tracteurs…

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