Intervenant lors de la 16e session ordinaire du comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac), Carine Clert, coordinatrice des Programmes pour le développement humain en Afrique centrale auprès de la Banque mondiale et responsable de l’assistance technique à la Cemac dans ce domaine, a invité les États membres à tenir leurs engagements dans le cadre de la mise en œuvre de la 2e phase du Pref-Cemac.

Carine Clert, coordinatrice des Programmes pour le développement humain en Afrique centrale auprès de la Banque mondiale. © D.R.

 

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Rigobert Roger Andely n’avait pas manqué l’occasion d’exhorter les participants à porter une attention particulière aux communications de la cheffe de mission du FMI pour la zone Cemac et de la Banque mondiale lors de l’ouverture des travaux de la 16e session ordinaire du comité de pilotage du Pref-Cemac tenus le 14 avril dernier à Douala, au Cameroun. Le président du Pref-Cemac avait en effet tenu à rappeler que le document-cadre révisé qui sous-tend la 2e phase du Programme tient compte des réformes structurelles proposées par le FMI et la Banque mondiale ayant fait l’objet d’un large consensus. Et parmi les principales réformes souhaitées par ces partenaires techniques et financiers internationaux figure la question du capital humain.

Dans sa communication faite à l’occasion des récents travaux de la capitale économique du Cameroun, Carine Clert a fait remarquer que, jusqu’à lors, «dans les pays de la Cemac, le capital humain reste très en dessous de son potentiel, ce qui limite les possibilités de diversification des économies». Une situation due, selon elle, aux chocs externes, dont la crise pétrolière de 2014, les conflits dans la sous-région et les changements climatiques, mais surtout les deux années pendant lesquelles le Covid-19 s’est imposé à la planète.

Néanmoins, la coordinatrice des Programmes pour le développement humain en Afrique centrale auprès de la Banque mondiale et responsable de l’assistance technique à la Cemac dans le domaine a relevé que, «depuis plusieurs années, les politiques publiques des États membres n’ont pas toujours pu relever les défis de priorisation, gouvernance et financement nécessaires au développement d’un capital humain solide». Or, a-t-elle rappelé qu’en validant le nouveau Pref-Cemac, en août 2021, «les chefs d’État ont permis un tournant décisif et une opportunité historique pour la reprise d’une croissance inclusive et résiliente aux chocs futurs dans la sous-région», d’autant plus que le nouveau document intègre le capital humain comme un nouvel axe de réformes prioritaires.

Dès lors, elle a invité les dirigeants à miser davantage sur l’éducation, à aider les ménages les plus affectés par les chocs externes, à numériser les paiements pour faciliter la transparence et l’inclusion financière, etc.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. NGOMAH dit :

    Je ne crois pas. La valorisation du capital humain est à la déroute en Afrique francophone surtout.

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