Le journaliste et présentateur du magazine «Archives d’Afrique», sur Radio France internationale (RFI), a officiellement présenté à Libreville, le 8 juin dernier, le troisième volume de coffrets vidéo sur Omar Bongo Ondimba.

Ali Bongo et Alain Koka, le 8 juin 2016, à la soirée de dédicace du coffret Archives d’Afrique vol 3 «Omar Bongo Ondimba». © Gabonreview

Ali Bongo et Alain Koka, le 8 juin 2016, à la soirée de dédicace du coffret Archives d’Afrique vol 3 «Omar Bongo Ondimba». © Gabonreview

 

A l’occasion de la commémoration du 7e anniversaire du décès d’Omar Bongo Ondimba, le 8 juin 2016, Alain Foka, en présence des membres de la famille du défunt, des membres du gouvernement, chefs d’entreprises, acteurs politiques, religieux et de la société civile, le coffret de cinq DVD du volume 3 «Omar Bongo Ondimba». C’était au cours d’une soirée de dédicaces, organisée dans un hôtel de la place. « En consacrant ce troisième coffret d’archives d’Afrique à Omar Bongo Ondimba, j’ai souhaité revisiter l’histoire africaine de toute cette période. Donner à voir et à entendre les précieux témoignages des rares acteurs encore vivants», a-t-il affirmé.

Informateur et personne-ressource de 1er ordre pour la réalisation du documentaire d’Alain Foka, Oyé Mba (ici en conversation avec Ali Bongo) était l’un des invités d’honneur de la soirée. © Gabonreview

Informateur et personne-ressource de 1er ordre lors de la collecte des informations pour la réalisation du documentaire d’Alain Foka, Oyé Mba (ici en conversation avec Ali Bongo) était l’un des invités d’honneur de la soirée. © Gabonreview

Pour le présentateur du magazine «Archives d’Afrique», cette belle aventure résumée à travers un film documentaire de dix heures, correspond à dix années de travail, de recherche, de collecte sur l’histoire d’un pays. C’est également le fruit d’une promesse obtenue de l’ancien président de la République qui malheureusement n’est pas allée au bout des souhaits, car, nul n’est maître du temps. «Chaque semaine, il m’appelait pour me féliciter de ce que je faisais sur RFI et s’était plaint un jour du fait qu’il avait l’impression que le Gabon était oublié. Et il m’avait invité à Libreville pour faire une émission sur le premier président du Gabon, Léon Mba, et je lui avais demandé que pour que je fasse une émission sur Léon Mba, il fallait qu’il me fasse la promesse que je ferais une sur lui. Il m’a dit qu’il était d’accord qu’à condition que ce soit diffusée quand il ne sera plus là», a témoigné Alain Foka.

Parce que «nul n’a le droit d’effacer une page de l’histoire d’un peuple, car un peuple sans histoire est un monde sans âme», le journaliste et présentateur a pris l’engagement depuis un quart de siècle déjà, de sillonner le monde pour rapatrier les archives du continent dont une bonne partie se trouverait dans les pays asiatiques. «Je fais Archives d’Afrique depuis vingt-cinq ans et l’histoire n’a pas besoin d’être corrigé».

Le coffret d’Archive d’Afrique «Omar Bongo Ondimba» est la suite d’une série de trois volumes dont les deux premiers sont «les pères fondateurs de l’Afrique», retraçant l’histoire de l’Afrique à travers ses grands hommes. Onze chefs d’Etats africains y sont racontés, de Sékou Touré à Ahmadou Ahidjo en passant par Modibo Keita, Hamani Diori, Félix Houphouet Boigny, Jean Bédel Bokassa, Patrice Emery Lumumba, Sylvanus Olympio, François Ngarta Tombalbaye, Fulbert Youlou, Philibert Tsiranana, pour le premier volume, et un deuxième coffret vidéo «spécial Thomas Sankara» qui raconte avec des images et des témoignages, l’histoire de l’Afrique contemporaine à travers ses grands hommes.

 

 
GR
 

15 Commentaires

  1. Le citoyen libre dit :

    «Je fais Archives d’Afrique depuis vingt-cinq ans et l’histoire n’a pas besoin d’être corrigé». Et celle d’ALI doit-elle être corrigée ?

  2. Pharel MEZUI dit :

    Très bon documentaire retrace bien le parcours de notre feu président.

  3. Pharel MEZUI dit :

    Le Gabon et l’Afrique ont perdu un grand homme

    • Milangmissi dit :

      M. MEZUI vous vous trompez lourdement l’Afrique n’a pas perdu un grand homme, Omar Bongo a fait quoi pour l’Afrique ?
      Organiser pour le compte de ses maîtres la déstabilisation d’autres états africains? A part ça rien son propre fils a dit que le pays a 40 ans de retard.
      En 2009 Ali Bongo a fait campagne sous thème du changement « Ali9 » il n’a même pas daigné accoler son patronyme à sa campagne.
      Soyons sérieux ne dites plus jamais ce genre de choses devant des africains. Pensez à la guerre au Congo Brazzaville, Centrafrique, la mort de Sankara, la guerre du Biafrai, …
      Omar était l’ami de Bob Denard
      Les assassinats de ses compatriotes Mba germain, Doukakass, Moubandjo…
      De grâce si vous n’avez pas d’amour pour le continent ayez au moins l’obligeance de respecter la mémoires des gens qui sont morts sous les balles de ce type.

      “Selon la manière dont on le présente, le passé de n’importe lequel d’entre nous peut aussi bien devenir la biographie d’un chef d’Etat bien-aimé que la biographie d’un criminel.” Milan Kundera

      • Kem Wr dit :

        « Omar Bongo a fait quoi pour l’Afrique? » C’est vite dit. On se croirait dans une buvette au cocotier. Pourtant le rayonnement d’une personnalité de la trempe d’Omar Bongo dépasse le Gabon et le continent africain. Nous parlons d’un monument, une icône, un symbole. Aucun homme politique gabonais, qu’il soit de la majorité ou de l’opposition, n’oserait une telle question: « Omar Bongo a fait quoi pour l’Afrique? » C’est assez frappant cette propension à s’opposer même aux morts. Que ce soit Alain Foka et non un gabonais qui se batte pour valoriser les archives de notre propre histoire, voilà ce qui devrait nous faire honte à tous! C’est tout comme si on jetait des pépites d’or aux porcs, n’en connaissant pas la valeur, ils vont les fouler au pieds…

        • Gioto dit :

          « Que ce soit Alain Foka et non un gabonais qui se batte pour valoriser les archives de notre propre histoire, voilà ce qui devrait nous faire honte à tous! »
          Cher Mr, gardez votre honte pour vous, « les gabonais » n’ont pas l’obligation de la partager.
          S’agissant d’Alain Foka, retenez que tout flatteur vit au dépens de celui qui l’écoute; et le temps du journaliste n’est pas celui de l’historien. On peut donc avoir une autre lecture de ces archives, une analyse bien moins superficielle et laudative.
          Décréter 7 ans à peine après sa mort que Bongo Omar est un monument, une icône, un symbole, c’est reconnaître tout simplement que le syndrome de Stockholm a encore de beaux jours devant lui.

          • Bonaventure dit :

            Pensez-vous un seul que M. Alain FOKA ait fait ce documentaire sans une mirobolante récompense ponctionnée sur le budget gabonais?sans un arrangement préalablement organisé?
            Mais Ciel,pourquoi la persistance d’une telle naïveté chronique au Gabon?

        • mone fame dit :

          Et bien là je te reconnais mon très cher compatriote @Kem Wr, « …des pépites d’or aux porcs, n’en connaissant pas la valeur, ils vont les fouler au pieds… »

          Vois-tu, très cher, une fois encore, une fois de plus, la question de fonds, s’agissant d’albert bongo et la longévité de son règne serait de savoir si à chacune des mandatures exécutées il aura été élu comme on l’entend ?

          Je répondrai sans hésitation aucune par la négative et te produirai au lieu et moment choisis par toi tout élément attestant cette assertion.

          Les moyens immenses générés par l’exploitation des richesses du Gabon notre pays n’ont pas été déployés tout au long du règne d’albert bongo pour développer le territoire et contribuer au mieux-être et mieux-vivre des gabonaises et des gabonais.

          Des fonds d’un niveau gargantuesques sortis du Gabon ont servi à soutenir des conflits et/ou des oppositions au gré des intérêts de la « France mafieuse » dans plusieurs pays du sous-continent africain et, voire, au delà.

          La reconnaissance d’albert bongo repose essentiellement sur cette « générosité » étendue à quelques familles et compatriotes bien trempés de notre pays, le but inavoué étant d’assurer le maintien de son pouvoir.

          Le Gabon a raté son développement en raison de cette propension et obsession d’albert bongo d’orienter les richesses nationales dans la stabilisation d’un système inique.

          de façon indicative tu peux noter mon cher @Kem Wr que de longues années durant, des aéronefs en provenance d’Israèl expressément autorisés à transiter nuitamment à Libreville acheminèrent en Afrique du sud, à l’ère de l’apartheid, des tonnes et des tonnes de cargaisons d’armes de toutes sortes et leurs munitions pour approvisionner et soutenir le régime racial.

          Albert bongo a mis un terme à ce ballet aérien de mauvais aloi après le constat pratique des institutions financières internationales par laquelle la perpétuation de la ségrégation constituait pour l’Afrique du sud une incongruité économique contreproductive à moyen terme.

          Ce constat de pragmatisme économique repris en écho par l’Union européenne sous l’instigation de Mittérand au milieu des années, a conduit albert bongo a renoncé aux survols et transits confidentiels du territoire gabonais des aéronefs de la mort israéliens en partance pour l’Afrique du Sud.

          Tous les mercenaires déployés par la France mafieuse avaient leur entrées au bord de mer …

          Bien du plaisir que ce grand que fut albert bongo…

          Patriotiquement

  4. FREDERIC DUFOUR dit :

    Pourquoi aucun membre du gouvernement Présent, lors de la remise du coffret au Archives Nationales ? Telle est mon interrogation .

  5. Fridelia dit :

    un hommage mérité pour ce grand homme qui a su préserver la paix dans notre pays

    • OKAZAKI dit :

      Lorsqu’on est grand, on doit réfléchir comme tel je présume que derriere votre ordinateur, vous n’avez 10 ans pour oser affirmer ce genre d’incongruités sur la toile « Préserver la paix dans notre pays » à quel moment le gabon a été un pays en guerre? la paix dans notre pays nous la devons à nous mêmes gabonais qui avons accepté de souffrir en silence pendant qu’omar et ses courtisans s’en mettaient plein les poches.

  6. Okoss dit :

    Foka
    Vous re écrivez bien l histoire.
    Ce type a fait plus de mal que vous ne le pensez:des
    Assassinats en désordre: Mba germain , ndouna Depenaud, les amants de patience, capitaine Menza …..
    Des excitions : Medang etc etc…..des détournements au profit de sa seule famille
    Le fait d’ avoir coucher les femmes de ts ses ministres
    Mr Foka,vs auriez mieux fait de vous inspirer de Peant

  7. joel dit :

    Alain Foka pour qui j’ai le plus grand respect a peut être involontairement oublier de de mentionner qu’Albert bongo a aussi fais beaucoup de mal a ce pays. la seul illustration de la fortune colossale qu’il a laissé a ses enfants et de la PIEUVRE DELTAT SYNERGIE DEVRAIT donner à méditer sur celui dont dont on dit que c’était un grand homme

  8. BOUDA Micke dit :

    Lui au moins il gagne sa vie honnêtement pas comme BOURGIER l’escroc menteur qui appelle OMAR BONGO « PAPA » alors qu’ils ont la même trompe d’age.

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