La Banque mondiale a annoncé le 27 août la suspension de la publication du rapport Doing Business 2021 pour enquêter sur des irrégularités observées dans les données des rapports 2018 et 2020. Malgré cette suspension, le Gabon compte bien poursuivre ses réformes pour l’amélioration du climat des affaires.

La Banque mondiale suspend la publication du rapport Doing Business. © D.R.

 

Classé 169e sur 180 pays au dernier classement Doing Business, le Gabon s’est engagé à améliorer son classement dans le rapport 2021. Le ministre de la Promotion des investissements, Carmen Ndaot, a présenté à l’institution de Bretton Woods, en juin dernier, les 13 réformes portant sur 8 indicateurs relatifs à la création des entreprises initiées par le gouvernement afin d’améliorer le climat des affaires.

Toutefois, le pays risque de ne pas être évalué cette année comme tant d’autres. Le 27 août, la Banque mondiale a publié un communiqué relatif à des irrégularités concernant des modifications apportées aux données des rapports 2018 et 2020, publiés respectivement en 2017 et 2019. Ces modifications, a fait savoir la Banque mondiale, «n’étaient pas cohérentes avec la méthodologie Doing Business».

 Le Gabon, à l’instar de plusieurs autres pays africains, n’est pas concerné par les irrégularités décriées. «Il n’y a aucune implication puisque nous travaillons toujours dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires et nous avons des réformes que nous suivons au quotidien» a déclaré Gabriel Ntougou, le directeur général de l’ANPI-Gabon.

La Banque mondiale entend auditer les procédures de collecte et d’examen des données, ainsi que des mesures de contrôle destinées à préserver l’intégrité des données relative à la rédaction de ce rapport. Par conséquent,  aucun rapport ne sera publié durant la durée de l’évaluation. Pour le directeur général de l’ANPI-Gabon, les enjeux pour l’amélioration du climat des affaires au Gabon restent les mêmes. «Nous sommes en train de travailler sur le Code des investissements qui a été adopté en comité de pilotage et qui va continuer sa route jusqu’au Conseil interministériel et au Parlement» a-t-il indiqué, soulignant que le processus engagé poursuit son cours. «De manière générale, on continue notre travail. Je crois que tous les pays sont dans la même lancée et on attend les conclusions des travaux de la Banque mondiale», a conclu Gabriel Ntougou.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    169e sur 180 avec des derniers de la classe comme Ali et Nourredine, impossible d’être au moins 160 eme pour un pays qui devient émergent dans 5 ans. Quand est-ce que nous africains comprendrons que pour l’honneur, au milieu de tous les autres peuples, il faut laisser les meilleurs d’entre nous diriger nos institutions. Surtout quand en 10 ans de présidence tu as fait de ta propre médiocrité une culture pour ton gouvernement, l’ensemble de tes collaborateurs et le pays tout entier.

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