Un drame conjugal d’une rare violence a endeuillé la commune de Bongoville (Haut-Ogooué) dans la nuit du 24 au 25 juillet. Simplice Ngounga a abattu sa compagne, Laïka Ontolokali, mère de ses enfants, avant de retourner l’arme contre lui. La sordide affaire secoue la paisible bourgade et alimente la chronique sur les réseaux sociaux.

Simplice Ngounga et Laïka Ontolokali de leur vivant. © D.R.

 

Bongoville, petite localité, dans la province du Haut-Ogooué, est réputée pour son calme et son hospitalité. Un drame est venu cependant bouleverser la quiétude des populations de cette petite ville. Sur les réseaux sociaux et dans les médias, l’information tourne en boucle : un homme a ôté la vie à sa compagne avant de se suicider. Plus encore, le couple laisse des enfants éplorés et voués aux incertitudes des lendemains.

Selon les témoignages, la tragédie a éclaté vers minuit après des disputes répétées dans le couple. Les enfants ont assisté à la scène et ont vu leur père tirer, d’abord au bras sur leur mère, puis lui porter trois coups de feu mortels. Selon certaines sources l’aînée des enfants a tenté de fuir pour alerter les forces de l’ordre, mais les gendarmes ont refusé d’intervenir, considérant le fait comme «un simple conflit familial», avant de se raviser.

Les mêmes sources expliquent que le couple était connu pour ses bagarres à répétition dans la maison à tel enseigne que les voisins n’osaient plus intervenir. «Ce jour, les voisins ignoraient  que le mari de Laïka ne devrait plus se limiter aux coups de poings, mais devrait utiliser une arme à feu comme pour tuer un animal en forêt», a commenté un quidam sur Facebook.

Alors que le grabuge persistait dans la maison, l’aînée a insisté et les forces de l’ordre sont finalement intervenues. Il était trop tard. Sieur Ngounga avait déjà assassiné sa femme et s’était donné la mort, d’une balle. Les deux corps ont été retrouvés sans vie, plongeant la communauté locale dans le choc et la tristesse.

L’arme utilisée est un fusil dont le calibre reste inconnu. Une enquête a été ouverte par les autorités judiciaires de la place pour faire la lumière sur les circonstances précises de ce drame, tandis que les corps ont été transférés à la maison de pompes funèbres, en attendant les suites officielles.

Ce drame relance les inquiétudes autour des violences conjugales et du silence social qui les entoure, suscitant une profonde émotion à Bongoville.

 
GR
 

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