Préoccupé par le traitement infligé à certains travailleurs de la Zone économique spéciale de Nkok, le secrétaire général de la CGSL, Jean Claude Bekale, a récemment exprimé les inquiétudes des organisations syndicales gabonaises, face à ce qui pourrait s’apparenter au travail forcé.

Le secrétaire général de la CGSL, Jean Claude Bekale. © D.R.

 

Défenseur des intérêts des travailleurs gabonais, la Confédération gabonaise des syndicats libres (CGSL) est très préoccupée par le sort des travailleurs de la Zone économique spéciale de Nkok. Lors de la présentation des vœux au président de la République, elle a sollicité d’Ali Bongo et de son gouvernement, une attention particulière sur la situation de certains employés de la Zone économique spéciale de Nkok. Leurs conditions de travail sont précaires, ils ont ni contrat de travail ni sécurité sociale.

Si Jean Claude Bekale reconnaît l’ampleur du travail abattu par ladministrateur général de la Zerp de Nkok, Anne Nkene Biyo’o, et son équipe pour l’amélioration des conditions de travail au sein de cet espace économique, il reste que «beaucoup des entreprises qui y sont installées ne respectent pas encore les droits fondamentaux des travailleurs». «Plusieurs d’entre eux ne disposent toujours pas des équipements de protection individuelle en violation du décret 1494 déterminant les règles d’hygiène et de sécurité sur les lieux de travail. Ces préoccupations légitimes des organisations syndicales des travailleurs, méritent des solutions urgentes et concrètes au cours de cette année, dans un dialogue social franc, direct et constructif», a déclaré Jean Claude Bekale.

 
GR
 

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