Placée sous la thématique du «renforcement des capacités en droits humains des institutions représentatives et délibérantes», la journée nationale des droits de l’homme a été célébrée le 30 mai au Gabon. L’occasion pour le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, en charge des Droits de l’Homme, Erlyne-Anthonela Ndembet-Damas, de prononcer une allocution faisant le constat des avancées, mais aussi des insuffisances à combler en la matière.

De nombreuses insuffisances sont relevées en matière de Droits de l’Homme au Gabon. © Gabonreview/Shutterstock

 

Comme chaque année, le Gabon célèbre sa journée nationale des droits de l’homme. Sauf que pour cette édition, à l’exemple de celle de l’an passé, la pandémie du Coronavirus impose des restrictions ne permettant pas de grandioses manifestations. Service minimum oblige, l’allocution du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, en charge des Droits de l’Somme, ce 30 mai. Erlyne Anthonela Ndembet-Damas, se contente du bilan des avancées, des insuffisances et annonce les perspectives concernant la consolidation de ces droits de l’homme dans le pays.

Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, en charge des droits de l’homme, Erlyne-Anthonela Ndembet-Damas, le 30 mai 2021. © D.R.

En venant au bilan, Erlyne Anthonela Ndembet-Damas rappelle que le Gabon a ratifié la plupart des instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits de l’homme et a adopté un corpus juridique permettant à chacun de revendiquer le bénéfice de ses droits. Si le Gabon «a fait d’énormes progrès en la matière», la Garde des Sceaux note «qu’il existe encore de nombreuses insuffisances, particulièrement en ce qui concerne les mécanismes de garantie offerts à ceux de nos compatriotes qui sont les plus vulnérables, notamment les enfants et les femmes». Conscient de ces insuffisances, le gouvernement s’est engagé, sous instructions du chef de l’Etat, à renforcer ces mécanismes de garantie des droits, a-t-elle dit.

En choisissant de placer cette journée sous le thème du «renforcement des capacités en droits humains des institutions représentatives et délibérantes», le gouvernement a voulu rappeler la nécessité de tous les acteurs de s’investir dans la promotion et la protection des droits de l’homme. «Sans l’implication de tous, notre combat pour des droits effectifs ne donnera pas les résultats escomptés», a déclaré le ministre en charge des droits de l’homme.

Pour mémoire, cette date, le 30 mai, rappelle la libération au large des côtes gabonaises de 200 esclaves en provenance de Loango, en 1946.

 
GR
 

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