Pour ne pas avoir été réélu comme d’autres à la faveur de l’Assemblée générale tenue le mardi 10 octobre à Genève, le Gabon quittera officiellement son siège au Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU en janvier 2024.

Après un mandat de 3 ans, le Gabon va céder sa place au Conseil des droits de l’homme, le 31 décembre 2023. © D.R.

 

Si la Côte d’Ivoire et le Malawi, qui comptent parmi les 13 représentants de l’Afrique, ont été réélus mardi à la faveur de l’Assemblée générale du Conseil des droits de l’homme (CDH), ça n’a pas été le cas pour le Gabon qui y siège actuellement dans le cadre du 17e cycle ouvert le 1er janvier. Le pays qui a connu son tout premier coup d’État militaire fin août dernier devra donc céder son siège le 31 décembre prochain, cédant ainsi sa place au Ghana et au Burundi qui ont obtenu respectivement 179 et 168 voix sur 193 votants lors de l’élection à bulletin secret.

Au moment de son départ en fin d’année, le Gabon aura siégé trois années durant sans discontinuer au sein du CDH de l’ONU. C’est en effet le 1er janvier 2021 que le pays avait officiellement intégré le groupe des 13 représentants de l’Afrique. En dépit de quelques mauvais points distribués par cet organe intergouvernemental du système des Nations Unies en raison des conditions carcérales décriées dans plus d’une plainte qui lui ont été adressées, le Gabon est parvenu à faire adopter son rapport d’Examen périodique universel (EPU) en juillet dernier.

Organe intergouvernemental du système des Nations Unies, le Conseil des droits de l’homme est composé de 47 États ayant la responsabilité de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme autour du globe. Le CDH a la capacité de débattre de toutes les questions et situations thématiques relatives aux droits de l’homme qui requièrent son attention tout au long de l’année.

 

 
GR
 

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