Le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a présidé, le 10 septembre à Libreville, une réunion avec plusieurs membres du gouvernement et les responsables de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Il a été question de rechercher les solutions les plus efficaces pour la fourniture en eau et électricité, aussi bien en milieu urbain qu’en zone rurale.

La problématique de l’eau et de l’électricité au Gabon a été abordée par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda. © Shutterstock

 

Une semaine après sa déclaration de politique générale devant les députés de l’Assemblée nationale et au cours de laquelle, elle mettait un accent particulier sur le bien-être de la population, Rose Christiane Ossouka Raponda a eu une réunion, le 10 septembre, avec des membres du gouvernement et les responsables de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Au cœur des échanges, la problématique de l’eau et de l’électricité, au regard du déficit de l’offre de production couplé à une obsolescence des moyens de production qui obère sérieusement une fourniture efficiente de ces produits à la population.

Au cours de la réunion, le chef du gouvernement a exigé que les responsabilités et les rôles soient clairement définis. Rose Christiane Ossouka Raponda a en outre invité les différentes parties à plus de promptitude et de pragmatisme dans l’obtention des résultats. «Il y a une cartographie et un schéma. Madame le Premier ministre a souhaité qu’il y ait encore quelques discussions avec les différents acteurs pour que chacun adhère au schéma, pour qu’on sache qui fait quoi et à quel niveau. L’Etat doit jouer son rôle dans sa mission de régulateur», a expliqué le ministre d’Etat à l’Energie et aux Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By Nze, soulignant qu’il s’agit d’«une urgence absolue». «Les Gabonaises et les Gabonais attendent du Gouvernement qu’on trouve des solutions pour leur accès à l’eau potable et à l’énergie», a-t-il ajouté.

Le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques assure que d’ici fin octobre, des travaux en vue d’augmenter les capacités de fourniture en eau du Grand Libreville seront lancés. «A la fin de cette année et dans le cadre du partenariat public-privé, les travaux du barrage Kinguélé-aval seront aussi lancés», a précisé Alain Claude Bilie-By-Nze.

Le gouvernement a en effet entrepris de réaliser plusieurs ouvrages afin de remédier à ces difficultés d’alimentation en eau potable. Il s’agit notamment du barrage de Kinguélé-Aval d’ici la fin de l’année 2020, le barrage de Ngoulmendjin et celui de Dibwangui en 2021. Dans le même sens, avec le partenaire Gabon Special economic zone (GSEZ), le gouvernement poursuit la construction et la réhabilitation de près de 750 kilomètres de lignes électriques de moyenne et basse tension sur les axes Kango-Bifoun-Lambaréné-Fougamou-Mouila et Oyem-Bitam-Okok-Batouri.

 
GR
 

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