Le Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts (Synapef) a sollicité le 22 février, l’arbitrage du président de la République pour faire cesser la grève lancée cinq jours plus tôt. Une démarche motivée par l’incapacité de la tutelle à apporter des solutions concrètes aux revendications du syndicat.

Le Synapef sollicite l’arbitrage d’Ali Bongo pour trouver une issue à la grève au ministère des Eaux et Forêts. © Gabonreview

Face à l’enlisement de la situation au sein de son département ministériel, le Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts (Synapef) a joué son va-tout. Le 22 février à Libreville, le syndicat appelé à l’arbitrage les plus hautes autorités en tête desquelles le président de la République et son Premier ministre.

«Par cet appel, les syndicats sollicitent leur intervention décisive afin que la relance économique dans le secteur forêt-bois et environnement ne soit pas compromise par la dégradation du climat social au sein de notre département ministériel et pour que des réponses concrètes et solutions durables mettent un terme à la grève générale illimitée en cours», a déclaré le président du Synapef. «Un document-plaidoyer pour un prompt retour à la sérénité sera déposé dans l’heure sur la table du gouvernement», a ajouté Didier Atome Bibang.

Cette démarche du Synapef résulte de l’incapacité de la tutelle à apporter des solutions concrètes à ses revendications. Après la reprise de leur mouvement d’humeur le 17 février, le ministre des Eaux et Forêts a daigné recevoir les partenaires sociaux. «Cette rencontre voulue et pleine d’espoir s’est achevée sur un échec cuisant en ce que le ministre, dans l’incapacité de donner une suite concrète aux attentes des agents, a déclaré à leurs représentants : ils n’ont qu’à grever s’ils veulent grever, et sans lever la séance a claqué la porte de la salle de réunion en présence du secrétaire général du ministère et de son adjoint», a fait savoir le Synapef.

 
GR
 

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