Trois semaines après les éboulements ayant endeuillé une famille au PK 8, les victimes ont été définitivement relogées, ce 12 novembre, à l’occasion d’une remise symbolique de clés des villas par le gouvernement conduit par Rose Christiane Ossouka Raponda et le vice-Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze. D’autres actions de cette envergure devraient suivre puisqu’au moins 150 autres foyers sont menacés par les catastrophes naturelles dans la zone des PK.

L’un des sinistrés recevant les clés de son appartement sous le regard du Premier ministre, le 12 novembre 2022 à Bikélé. © D.R.

 

Les sinistrés des éboulements de la nuit du 20 au 21 octobre dernier ayant causé la mort de sept personnes d’une même famille au PK 8, ont regagné, ce 12 novembre, leur site de relogement. Le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, le vice-Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, ainsi que les ministres de l’Habitat, de la Santé et des Affaires et des Mines, se sont rendus à Bikélé-Nzong pour la remise des clés des appartements qu’ils occuperont dorénavant, dans un environnement assaini, à l’abri des drames liés aux catastrophes naturelles.

© D.R.

Diligent, le gouvernement vient de mettre à disposition des victimes des éboulements de PK 8 des villas modernes et entièrement équipées. L’action fait écho à la visite du chef de l’Etat  Ali Bongo Ondimba auprès des rescapés du drame du Pk 8. Au cours de la visite, le chef de l’Etat avait instruit le gouvernement de se déployer à bref échéance pour apporter une solution de relogement à ces sinistrés. C’est donc chose faite après trois semaines de travaux et de finitions des villas construites par la Société nationale immobilière (SNI).

Avant cette étape qui concerne six familles, le chef du gouvernement ainsi que le vice-Premier ministre ont effectué plusieurs descentes de terrain pour s’enquérir de l’exécution du chantier. S’en est suivie une série de réunions pour examiner tous les contours de ce projet qui s’étend désormais à près de 200 familles.

En effet, en attendant le répertoire définitif des foyers à déplacer, 150 autres familles ont déjà été identifiées comme encourant des risques d’éboulement dans les zones du PK 7 et PK 8. Elles aussi devraient être relogées pour éviter de potentiels drames à l’exemple de celui ayant coûté la vie à 7 personnes.

«Un travail de fond, instruit par Mme le Premier ministre, chef du gouvernement, va être mené pour répondre durablement à la question de l’installation des populations dans des zones portant des risques pour elles-mêmes et leur voisinage immédiat», faisait savoir le vice-premier ministre lors d’une décente sur le terrain.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Rhody Junior dit :

    Bonjour Gabon review.

    nous saluons cette initiative, vraiment les images d’illustration des foyers équipés, me convainquent personnellement que notre gouvernement a réagit avec le maximum de promptitude qui était le sien.

    Toutefois, ayant fait le tour des articles traitant du sujet, j’aimerais savoir le nombre de logements attribués, le nombre de personnes relogées et est ce qu’en effectivité, leur logement à risque seront détruits (ou l’ont été déjà). De peur que ces familles étant désormais à l’abri, d’autres dans le besoin aillent squatter ces logements à risque.

  2. Lavue dit :

    Même si tout cela semble satisfaire les bénéficiaires de logements , on voit aussi à quel point les gouvernements successifs continuent de faire dans le « pilotage à vue ». Sans ces éboulements ayant malheureusement endeuillés des familles, rien n’allait être entrepris pour ces familles, ça c’est plus que certain.

    Le logement avait pourtant été annoncé comme l’une des toutes premières priorités d’ALI 9 en 2009. Aujourd’hui malheureusement force est de constater qu’il inexiste aucune politique du logement. Et pour de petites actions comme ça on déplace un premier ministre et d’autres ministres. Regardez vous-même la taille des ces « cabanes », quand on connaît la constitution moyenne d’une famille gabonaise, ce genre de logement va générer à très court terme d’autres difficultés aussi bien au niveau de l’entretien que de la capacité à recevoir décemment ses occupants. C’est comme ça quand on passe le temps à improviser, rien n’est sérieusement pensé et réfléchi à l’avance. Le souhait de Gabonais dans la grande majorité c’est celui de voir apparaître un nouveau système politique, le BONGO-PDG ne peut plus rien apporter, tout est folklore ave ces gens-là et la misère progresse malgré les énormes revenus de ce petit pays qu’est le Gabon.

    Vraiment difficile à vivre !!

  3. CYR Moundounga dit :

    Bjr. Vous voyez nous avons perçus à travers « cette affaire », la capacité et la promptitude avec laquelle l’Etat peut donc finaliser un processus de construction. Près de 4 ou 5 maisons à l’origine inachevé mais achevé au bout d’une semaine avec même équipement, mobilier, électroménager et chaine de froid. Voilà une contradiction qui va vraisemblablement raviver la polémique sur la capacité de l’Etat a rester à l’état de maquette alors qu’il possède l’efficience de parachever ses œuvres. Certes l’urgences était là mais 50 ans n’est pas une urgences? Au regard de ce qui précède, les logements peuvent petre réalisés même en 1 semaine au gabon. Amen.

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