Du fait de l’intervention de quelques cadres de l’administration publique qui souhaitaient visiblement en tirer profit, le projet d’installation des lampadaires solaires dans plusieurs quartiers de Libreville ainsi qu’à l’intérieur du pays a coûté 5 milliards de FCFA à l’État gabonais, en raison d’une facturation à 1 million de FCFA un lampadaire sur les 5000 commandés.

Le projet d’installation de 5000 lampadaires solaires aurait coûté 5 milliards de FCFA au lieu de 1,5 milliard maximum. © D.R.

 

Mise en place il y a quelque temps par la présidence de la République pour voir clair (une fois de plus) dans les créances de l’Etat vis-à-vis des opérateurs privés, la taskforce sur la dette vient de découvrir de nouveaux cas de surfacturation en rapport avec la réalisation de certains chantiers publics. Cette fois, les auditeurs se sont intéressés au projet d’installation de 5000 lampadaires solaires dans plusieurs quartiers de Libreville et des communes voisines ainsi qu’à l’intérieur du pays.

Lancé en 2018 par l’ANGTI, ce projet aurait coûté au total 5 milliards de FCFA, selon L’Union. Le quotidien précise que cet argent était issu des caisses de l’État complété par celui des sociétés pétrolières à travers le mécanisme PID et PIH (Provision pour investissement diversifié et Provision pour investissement en hydrocarbures). Seulement, trois ans après, l’on apprend que l’Etat a été abusé par certains cadres de l’administration publique ayant rendu possible des surfacturations.

En effet, au lieu de 250 000 voire 300 000 FCFA sur le marché, le prix d’un lampadaire est passé à 1 million de FCFA. Certains collaborateurs d’anciens ministres notamment du Pétrole et de l’Énergie, auraient donc facturé 3 à 4 fois plus cher le lampadaire solaire, visiblement pour en tirer personnellement profit. Gageons que le parquet sera saisi sur le sujet. D’autres sources croient plutôt savoir que ce projet a été piloté par la présidence de la République elle-même, du temps de Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, aujourd’hui incarcéré à la prison centrale de Libreville.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. UDFR dit :

    Qui va faire la lumière sur cette affaire ?? ahahah

  2. ralph dit :

    Arrêtez votre cinéma dans un état qui a une bonne gouvernance on fait l’inverse on vérifie d’abord les factures et les bons de commandes avant de décaisser n’est ce pas plus simple et intelligent ? est ce rôle de la présidence de faire ses enquêtes tous les services publics anti fraudes et de détournements de fonds servent à quoi au Gabon ? Ce sont les fonctionnaires qui ne sont pas compétant ou ils n’ont pas les moyens de bien faire leur travail ? Il faut toujours que le chef d’état s’implique des taches administratives, c’est quoi ce pays ou la politique doit tous faire? Même contrôlé les bons de payements vous aussi c’est comme ça que les pays développé fonctionnent , aux UAS, Chine, France et Allemagne…. est ce que c’est la présidence qui fait se travail?

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