Les élèves de l’école conventionnée Gros-bouquet 1 dans le premier arrondissement de Libreville sont exposés aux risques d’intoxication avec les produits d’alimentation vendus par des commerçants ambulants jouxtant les alentours de l’établissement. Une situation déplorée par plusieurs parents d’élèves. 

Des vendeurs ambulants écoulant leurs marchandises devant l’école conventionnée Gros-Bouquet. © D.R.

 

À Libreville, tout au long de l’école conventionnée Gros-Bouquet, des vendeurs ambulants, munis de glacières écoulent leurs marchandises auprès des apprenants. Des produits tels que les beignets, les glaces, les bonbons, etc. dont on ne pourrait justifier la provenance, ni les conditions dans lesquelles ils ont été préparés. Selon le journal L’Aube, ces élèves courent un danger permanent. 

Un fait inspirant la peur pour tout géniteur d’enfants de ce lieu d’apprentissage. «Je suis en colère face à une telle situation. En 2024, une école moderne devrait être clôturée avec des briques, pour sécuriser les enfants de ces ventes qui peuvent les intoxiquer. Voyez-vous, si un psychopathe décide d’empoisser nos bouts de chou, il le fera facilement. Il y a donc urgence pour le ministère de l’Éducation nationale de faire quelque chose», a déclaré un parent d’élève interrogé par L’Aube.

Gros-Bouquet 1 est dépourvu d’une barrière digne de ce nom. Une situation étonnant un responsable du ministère de l’Éducation nationale, du fait que «même les écoles conventionnées ne prennent pas de mesures nécessaires pour sécuriser davantage les apprenants. La ministre de l’Éducation nationale va être saisie de ce cas en urgence pour qu’une action soit engagée». 

Ce phénomène de vendeurs ambulants aux abords des établissements est récurrent dans le Grand Libreville. Les jeunes apprenants sont exposés chaque jour aux risques d’intoxication. Il faut véritablement que les autorités jettent un regard sur ce phénomène afin de préserver les enfants de ce risque réel d’empoisonnement. 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. OGOWET Magaly dit :

    Si un enfant arrive à acheter un des ces « produits intoxicants » c’est qu’il a de l’argent on est bien d’accord???
    Qu’est-ce qu’un enfant de moins d’à peine 11ans ( on parle d’une école primaire) fait avec des l’argent à l’école( chose interdite dans le règlement intérieur de l’école)???
    Ensuite le parent qui parle de barrière il est sans ignorer que ce sas relève du domaine publique et non de l’école. Aux heures de l’école ( 7h15-12h30 heure qui engagent la responsabilité de l’école) les enfants n’ont accès à AUCUN vendeur ambulants car la barrière de l’école à effectivement des brique. Il faudrait que les parents de GB1 arrivent à faire la distinction entre ces 2 cours…
    Pour la réaction du fameux responsable du Ministre de l’Education Nationale je suis un peu surprise à moins qu’il ne sache pas ce qu’est une école conventionnée mais surtout ce Ministère est voisin à cette école…
    Dans tous les cas hâte de voir ce que va donner « la saisie d’urgence » dudit Ministère.

Poster un commentaire