La capitale Gabonaise, renoue du 9 au 13 juillet prochain avec le festival international de cinéma Écrans noirs, à l’institut français du Gabon, après une vacance de 12 ans.

Gaboneview.com - Sur le tournage des Couilles de l'éléphant - © Duboze

 

Après s’être arrêté 30 juin au Palais des congrès de Yaoundé où il se tient jusqu’au le 7 juillet prochain, le festival international de cinéma les Écrans noirs, posera ses valises dans le cadre de sa 16e édition après une pause de 12 années sous le thème «le développement de la télévision africaine: atout ou frein pour le cinéma du continent?».

«Les Écrans noirs ont déserté la capitale gabonaise depuis 2004. Nous avons arrêté pour des raisons économiques. En plus, nous rencontrions beaucoup de problèmes de visa et des problèmes à la douane avec des films en 35 mm. Nous revenons à nos premières amours en allant à Libreville. Nous pensons un jour reprendre l’Afrique centrale», explique Bassek Ba Kobhio, le délégué général du festival qu’il a fondé en 1997.

Durant les cinq jours du festival, il sera question de présenter les articulations et les innovations de cette 16e édition à travers la diffusion de différentes productions cinématographiques de la sous-région, mais aussi de débattre l’avenir du cinéma africain et des conditions d’exercice et d’évolution de cet art sur le continent noir.

Pour marquer le retour du festival au Gabon, les Écrans noirs consacreront une rétrospective au cinéma gabonais. Et c’est avec plaisir que les festivaliers vont revoir ou découvrirent «Les tam-tams se sont tus» (1971) de Philippe Mory, «La cage» (1962) de Robert Darène, «Dôlè» (1999) de Imunga Ivanga, «Identité» (1972) de Pierre Marie Ndong, «Raphia » (1987) de Paul Mouketa et «Les couilles de l’éléphant» (2002) de Henri Joseph Koumba Bididi. Ce dernier réalisateur est en compétition long métrage avec un film plus récent, «Le collier de Makoko» (2010).

gabonreview.com - L'Épopée de la musique - © IGISLe Gabon est également en compétition (documentaire) avec Le Maréchalat du roi Dieu de Nathalie Y. Pontalier (45 min), L’épopée de la musique gabonaise (Joël Moundounga, 52 min) et Non-coupables (de Pauline Mvélé, 52 min) qui concourent avec Zwelidumile (de Ramadan Suleman, 107 min, Afrique du sud) ou encore The education of Auma Obama (de Branwen Okpako, 52 min, Nigeria), entre autres.

Écrans noirs est un festival de cinéma africain, fondé en 1996 par le réalisateur Bassek Ba Kobhio, qui se tient tous les ans au début du mois de juin à Yaoundé au Cameroun. Organisé par l’association «Écrans noirs», qui a comme objectif la diffusion des créations cinématographiques de six pays d’Afrique centrale (Cameroun, Gabon, Congo, République démocratique du Congo, République centrafricaine et Tchad), le festival se veut aussi un espace de réflexion sur le cinéma et organise des colloques, rassemblant des professionnels, qui débattent sur des thèmes concernant les conditions d’exercice et l’évolution de cet art sur le continent africain.

Le programme à l’Institut français du Gabon ici et le site de Institut gabonais de l’image et du son pour retrouver les fiches des films présentés aux Écrans Noirs ici.

 
GR
 

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