Pour faire face au déficit d’enseignants des matières scientifiques dans les lycées et collègues, le gouvernement a annoncé le recrutement d’une soixantaine d’enseignants de mathématiques et des sciences physiques.

© Gabonreview/Shutterstock

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Parmi les problèmes minant le secteur de l’éducation au Gabon, figure en bonne place le déficit en personnel enseignant des matières scientifiques. Pour combler ce déficit, le ministre de la Communication, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a annoncé que le gouvernement a tout mis en œuvre pour résoudre ce problème. «Le Gouvernement a pu recruter une soixantaine d’enseignants en mathématiques et en sciences physiques qui seront affectés dans les lycées et les collèges», a-t-il déclaré.

Le Gabon a des besoins en personnel enseignant de plus en plus croissants, notamment dans les matières scientifiques. Le pays avait l’habitude de faire recours aux enseignants expatriés pour combler ce déficit. Les enseignants formés à l’Ecole normale supérieure (ENS), choisissant le plus souvent de vendre leurs services dans les entreprises privées ou de faire carrières dans d’autres secteurs plus rentables de l’administration.

En attendant l’affectation de cette soixantaine d’enseignants dans les lycées et collèges du pays, l’on se demande si ce nombre est suffisant pour combler le déficit en la matière.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. MABICKA dit :

    Vraiment,vous savez bien cet effectif est très insuffisant. Faisons bien les choses quand on veut resourdre les grands problèmes du pays.Là, il manque de volonté politique.Revoyez vos notes Monsieur le ministre.

  2. Matho dit :

    Pour coller avec l’harmonisation des coefficients, il faut en recruter aussi en EPS, en DESSIN, en Arts ménagers…

  3. cris dit :

    vous tenez d’où la statistique des formés à l’ENS qui vont travailler dans le privé lool? Enquêtez cher Monsieur avant de publier.

    ceux qui sortent de l’ENS pour enseigner Maths, sciences physiques et Biologie restent dans l’écrasante majorité dans l’éducation nationale!!!!

    Mais, il est par contre difficile de former un nombre satisfaisant par rapport au besoin (surtout maths et physique chimie) car, les jeunes avec des profils de « matheux » ne sont pas motivés à venir à l’ENS et sortir enseignants, ils préfèrent choisir les écoles professionnelles qui ouvrent les portes de l’entreprise.

    et puis franchement, il faut bien connaitre les plans de formation de l’ENS pour comprendre que la formation est très axée enseignement avec des volumes importants (30% du temps) de sciences de l’éducation (pédagogie etc), pas évident d’intéresser les entreprises privées.

    Soit vous me censurez mais modifiez l’article ou vous garderez mon commentaire. l’un ou l’autre ça me va!

    Bien à vous!

  4. Équilibre dit :

    Il y a de nombreux détenteurs de diplômes en mathématiques et sciences physiques dans divers ministères tels que les mines, l’énergie, le pétrole, les finances, etc. Faire appel à ces diplômés coûtera moins au gouvernement et pourra fournir un nombre beaucoup plus significatif que 60 enseignants.

  5. petit yannick dit :

    Pendant ce temps l’USTM est sacrifié.

  6. La voix des sans voix dit :

    Le nombre avancé par le Ministre, comme l’a indiqué un compatriote, reste insignifiant du fait de l’augmentation de la population scolaire gabonaise. La solution se trouverait ailleurs, notamment dans la motivation des jeunes étudiants en Maths et en Sciences Physiques à embrasser la carrière enseignante. Pourquoi donnerait-on des privilèges à un parlementaire alors qu’il ne produit rien, surtout après la mise en place des agences sous contrôle de la présidence ? Il faudrait que le gouvernement donnât des garanties solodes pour inciter les jeunes diplômés en Maths et en Sciences physiques à intégrer le monde d l’éducation. Garantie de paiement régulier,d’avance à une vitesse inouïe des dossiers pour l’acquisition des postes budgétaires sont donc des préalables à satisfaire à court terme.
    D’autre part, il ne serait pas illusoir d’ouvrir la section pédagogique à l’université de Masuku pour mettre déjà aux étudiants qui souhaitent enseigner de s’impreigner des questions d’apprentissage. On pourrait également les accueillir à l’école normale supérieure, exception faite, sous titre. Tous les ans, on aura au moins des volontés qui vont se manifester.
    Le recrutement à la « va-vite » ne resoud rien.

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