Plateforme d’action humanitaires et de défense des droits de l’Homme et du corps de Christ, l’Observatoire chrétien pour la paix (OCP) a exprimé le 27 juin des inquiétudes sur secteur éducatif gabonais, au regard du taux de chômage galopant dans le pays.

Le coordonnateur général de l’OCP (centre) s’exprimant le 27 juin. © Gabonreview

 

L’Observatoire chrétien pour la paix (OCP) à s’exprimer le 27 juin ses inquiétudes sur l’inefficacité du secteur éducatif gabonais qui peine à contrer la croissance du chômage dans le pays. L’OCP indique que malgré la proclamation  du CEP et du BEPC avec à la clé des pourcentages se situant respectivement à 88% et 68,96%, «les doutes et les inquiétudes restent et subsistent encore du fait des conditions, du cadre et du niveau réel des apprenants pour l’année académique 2022-2023».

Si les résultats du premier tour du Bac ont été rendus publics, la plateforme tourne ses regards vers les capacités d’accueil des trois universités du pays, l’Université des sciences de la santé (USS), l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) et l’Université Omar Bongo (UOB),  en s’interrogeant sur leur capacité à accueillir tous les nouveaux bacheliers.

«La fin sans heurt de l’année scolaire au Gabon est une petite consolation. C’est l’iceberg visible du gros panier de difficultés auxquelles sont confrontées actuellement un grand nombre de nos différents compatriotes», a déclaré le prophète Max Alexandre Ngoua, s’inquiétant du taux de chômage des jeunes. «Nous continuons à former à organiser des examens sans s’occuper des lendemains de ces jeunes formés», a-t-il lâché. Le leader religieux et ses pairs, regrettent que les concours d’entrée dans les grandes écoles cette année, se soient limités aux agents internes, déjà en activité. «L’ENA et L’EPCA n’annoncent aucune ouverture. L’INFASS et L’ENAM idem. Toutes les portes d’épanouissement professionnel des jeunes sont fermées», a-t-il déclaré.

Pour l’OCP, la page de priorité est passée de la jeunesse à la gent féminine à qui a été dédiée une décennie. «Mais parmi tous ces jeunes, les femmes sont les plus nombreuses car elles constituent plus de 54 % de la population gabonaise», a noté Max Alexandre Ngoua. Face au chômage galopant, la plateforme qu’il coordonne «demande au gouvernement la réouverture de toutes les écoles professionnelles ENA, EPCA INFASS, ENI, ENAM et l’organisation des concours accessibles aux jeunes diplômés des universités».

 
GR
 

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