Le ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique aurait, unilatéralement, annulé le concours interne de l’Ecole normale supérieure (ENS). Ce qui n’a pas manqué de faire réagir les responsable de la Conasysed.

Manifestation d’un groupe d’enseignants devant l’ENS. © D.R.

Manifestation d’un groupe d’enseignants devant l’ENS. © D.R.

 

Réservé aux enseignants en exercice et prévu les 24 et 25 juin dernier, le concours interne d’entrée à l’École normale supérieure aurait été annulé par le ministre de l’Education nationale, apprend-on à travers le journal L’Aube. Après avoir, lors de sa dernière rencontre avec les membres de la Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (Conasysed), rassuré de son organisation et de son ouverture, cette année, à toutes les filières, Florentin Moussavou aurait procédé à un revirement, au moment où les enseignants se préparaient minutieusement pour affronter les épreuves.

Si les raisons de cette annulation ne sont pas, à ce jour, données par le ministre de l’Education nationale ou son délégué, les membres de la Conasysed ont affirmé, par la voix de Simon Ndong Edzo, leur délégué national, que Florentin Moussavou s’érige en ennemi des enseignants depuis qu’il est à la tête de ce ministère.

«En réalité selon des sources de foi, le ministre de l’Education nationale a annulé le concours pour des raisons personnelles. Cette annulation sans concertation avec préalable avec les syndicats confirme le mépris du ministre à l’encontre des enseignants. Elle illustre aussi son incapacité à diriger le ministère de l’Education nationale. Florentin Moussavou s’érige en ennemi des enseignants et en pourfendeur de la politique de l’égalité de chances prônée par le chef de l’État», a lancé Simon Ndong Edzo, avant d’exiger l’organisation sans délai et sans condition du concours  et de promettre : «faute de quoi, nous  nous réservons le droit d’entreprendre des actions multiformes sur le terrain pouvant perturber le déroulement final du baccalauréat».

Une situation qui promet des lendemains tumultueux dans le monde de l’éducation nationale, perturbé   durant toute l’année, par des grèves à n’en point finir.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. MABOUAGUE dit :

    A ce que je sache, le Ministre avait annoncé le report et non l’annulation.

    Est-ce que les raisons du report sont pertinentes? voilà ce sur quoi les syndicats de l’Education devraient évoquer. Faire du zèle à tout prix (sit-in pour tout et n’importe quoi) est par contre une insulte à la qualité de la profession.

    Il m’est revenu que beaucoup d’enseignants qui étaient éligibles à ce concours et qui n’ont pas transmis des dossiers complets s’étaient permis de faire du tapage devant les lieux d’affichage des listes de candidats parce que leurs dossiers étaient rejetés.

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