Face au déficit de 17 80 enseignants, l’Ecole normale supérieur (ENS) entame une nouvelle campagne de recrutement d’étudiants.

L'entrée de l'ENS (archive). © lesaffairesdenousmemesnousmemes.com

L’entrée de l’ENS (archive). © lesaffairesdenousmemesnousmemes.com

 

En attendant le déroulement des épreuves, prévues les 27 et 28 novembre prochain pour les candidats externes, les organisateurs s’attèlent à la validation des dossiers de candidature. A l’ouverture de ce concours, ce sont des milliers de jeunes qui avaient envahi l’enceinte de l’Ecole normale supérieure (ENS) pour se renseigner ou déposer les dossiers.

Ce nouveau concours vise, notamment, à réduire le déficit en enseignants, estimé à 1 780 dans le pays, d’après les résultats de l’audit commandité par le ministère de l’Éducation nationale. Dès lors, il fallait créer de nouveaux postes et susciter des vocations. Cette initiative a donc pour objectif ultime de pallier ce manque d’enseignants qui se fait de plus en plus ressentir dans les villes de l’intérieur du pays et est encore plus criant s’agissant des matières scientifiques.

Si le déficit est de 1 780 enseignants, ce gap ne peut être comblé que progressivement. Dans ce contexte, les organisateurs estiment que c’est au mérite que seront sélectionnés les impétrants. Une fois les meilleurs retenus, ils pourront payer les frais de dossiers, comparativement à d’autres concours où l’on perçoit les frais d’inscription au moment du dépôt. Pour le centre de Libreville, la prévision est de 355 places disponibles pour toutes filières. Le concours est ouvert aux bacheliers des sessions 2013, 2014, 2015, âgés de 25 ans au plus, en janvier 2016. Les candidats disposant de la licence ou du master doivent être âgés de 32 ans au plus.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. mourou tabe dit :

    c’est au mois de novembre que l’on se préoccupe d’un déficit connu de tous depuis des années? On ne peut pas attirer les jeunes vers la profession enseignante si les conditions matérielles n’y sont pas attractives. Pourquoi iraient ils vers l’enseignement alors que leurs camarades de classe en allant dans les régies financières vont gagner deux ou trois fois plus d’argent que eux? il faut trouver les moyens de faire que les métiers de base que sont l’éducation, la santé, l’agriculture soient traités de façon particulière afin que ce soit les meilleurs qui y postulent. quand on a ouvert l’école polytechnique de Yaoundé au début des années 70, le Cameroun avait utilisé le montant de la bourse comme aimant pour que les meilleurs intègrent cette école.

  2. Minko Jeremy dit :

    Vive l’Enseignement! Vive l’ENS

  3. MBA ESSONO Davy Loic dit :

    Je suis interesse par ct concours. Je suis ravi d’en faire parti et de le gagne

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