La Première ministre a présidé une réunion interministérielle, le 9 septembre à Libreville, sur la surpopulation des salles de classe dans les établissements scolaires. Rose Christiane Ossouka Raponda a donné des instructions pour la livraison de nouvelles salles de classe dès la rentrée, en vue diminuer les effectifs pléthoriques des élèves.

La Première ministre lors de sa réunion avec quelques membres du gouvernement, le 9 septembre 2020 à Libreville. © Primature

 

Permettre aux élèves d’apprendre dans des conditions optimales. Telle est l’ambition affichée par le Premier ministre lors d’une réunion interministérielle, le 9 septembre à Libreville. Rose Christiane Ossouka Raponda souhaite en effet qu’il y ait plus de salles de classe dès la rentrée 2020-2021, en réponse à la problématique du sureffectif des élèves dans les établissements scolaires.

«Il s’agissait de voir avec le Premier ministre, les différentes stratégies qui sont mises en place pour essayer de réduire le sureffectif dans nos établissements», a expliqué le ministre de l’Education nationale. «Nous avons étudié un certain nombre d’hypothèses pour faire en sorte de résoudre cette problématique au moins partiellement ou totalement», a ajouté Patrick Mouguiama-Daouda sur Gabon 1re.

Au cours de cette réunion, la chef du gouvernement a donné des instructions pour que les fonds soient débloqués en vue de l’accélération de construction-livraison de salles de classe. «Le président de la Républiques a donné des instructions pour que la question des infrastructures soit résolue afin que les enfants apprennent dans de meilleures conditions. Et le Premier ministre a pris ses responsabilités en donnant des instructions au ministre de l’Economie, pour que les budgets soient mis en place», a affirmé le ministre de l’Education nationale.

Une ambition louables, mais Rose Christiane Ossouka Raponda réussira-t-elle son pari à deux mois de la rentrée des classes ?  Rendez-vous est pris pour le 9 novembre.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    C’est une énième ironie à la jeunesse gabonaise. Depuis l’arrivée des Bongo en 1967, l’enseignement s’est considérablement dégradé. Léon Mba aurait fait mieux. Pendant ce temps, la plupart des enfants de ces nantis gabonais se la coulent douce dans les établissements privés du pays ou à l’étranger.

    Quand mon fils allait à l’école, l’argent du pétrole gabonais coulait à volonté. Mais les salles de classes étaient toujours débordées de mwanas. Et aujourd’hui, il n’y a plus d’argent, vous comptez maintenant améliorer le système éducatif ? A Ntare Nzame!!! Pourquoi vous aimez ainsi mentir ? Kié!! Pauvre Gabon!!

  2. diogene dit :

    Propagande électorale ! N’attendez rien de cet énième discours. Il est aussi vide que les précédents !

  3. Génèse dit :

    Je me marre. 😂😂😂😂

  4. Tatyp dit :

    Moquerie et mensonges,construisez les écoles,universités,les centres de formation et non transformer certaines écoles primaires en lycées.

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