Le Collectif des écoles privées laïques de l’Estuaire a décidé d’opter pour le prêt bancaire, afin de payer les salaires des personnels. Un prêt cependant conditionné par une caution de 900 millions de francs CFA, exigée par l’établissement de crédit.

Les écoles privées laïques de l’Estuaire ont décidé d’opter pour le prêt bancaire, afin de payer les salaires des personnels. © israelcreditgroup.com

 

En vue régulariser la situation administrative de leurs personnels, le Collectif des écoles privées laïques de l’Estuaire a décidé de recourir au prêt bancaire. Etudiée et choisie au terme de plusieurs réunions, cette option a été présentée par le Collectif, le 27 juin à Libreville. Dans le cadre de cette solution cependant, les fondateurs des établissements privés sollicitent l’intervention d’Ali Bongo, pour obtenir la caution du ministère de l’Economie afin d’obtenir la créance sollicitée auprès de la banque.

«La banque est favorable à nous accorder le prêt avec un plan de remboursement qui s’étalera sur trois ans», a affirmé l’administrateur du Collectif. «Sauf que pour cela, il nous est nécessaire d’avoir une caution du ministère de l’Economie, afin que ces établissements puissent régler le paiement en rappel des mois d’avril, mai et juin», a précisé Fulbert Metoghe dans L’Union du 29 juin. La caution exigée par la banque s’élève à 900 millions de francs CFA.

Selon le Collectif, 487 enseignants sont en situation de précarité depuis la fin des cours à la mi-mars, imposée par le Covid-19. «Sachant que les parents ne vont pas payer le reste des mois de l’année, nous avons opté pour le prêt bancaire afin de payer notre personnel», a insisté le porte-parole du Collectif. «Sur les 120 établissements sollicitant la créance, seuls 42 répondent aux normes recommandées. Les dossiers des autres écoles font l’objet d’une étude», a conclu Yves Ndgono.

 
GR
 

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