Élaboration du Code électoral : Ouverture à l’Assemblée nationale d’une session extraordinaire
Suivant l’annonce du dernier Conseil des ministres, le Parlement est entré en session extraordinaire, ce vendredi 10 janvier. Les députés et sénateurs se réunissent en vue de l’examen et adoption du projet de loi organique portant Code électoral en République gabonaise. La session a donc été ouverte par le président de l’Assemblée nationale de la Transition, Jean François Ndongou, qui rappelle que ce projet de loi «constitue une pierre angulaire pour garantir des élections libres, transparentes et équitables».
Unique point inscrit à l’ordre du jour des travaux de la session extraordinaire du Parlement qui s’est ouvert ce vendredi 10 janvier, à l’hémicycle du palais Léon Mba, le projet de loi organique portant Code électoral en République gabonaise va être examiné pendant 10 jours par les députés et sénateurs de la Transition. Jugé d’importance capitale, le texte à valider reste l’une des dernières étapes menant vers la future élection présidentielle. En outre, il constitue un outil fondamental devant ouvrir la voie à des élections libres, transparentes et équitables, tout en fixant le Gabon sur la voie de la démocratie apaisée.
Dans le cadre de la Transition politique au Gabon, la Commission nationale pour l’élaboration de l’avant-projet de Code électoral (CNEAPCE) mise en place pour la refonte du système électoral du pays a livré ses travaux le 4 janvier dernier. Après analyse approfondie des différents aspects du Code électoral par cette structure, la balle est donc dans le camp du parlement qui a commencé ses travaux ce vendredi. À leur tour, les parlementaires ont le devoir de contribuer à la création d’un nouveau corpus juridique adapté aux réalités contemporaines du Gabon.
Président l’ouverture de cette session extraordinaire, le président de cette Chambre du parlement, Jean François Ndongou, a déclaré : «nos amendements et nos réflexions doivent donc être le reflet des aspirations profondes de la société gabonaise et garantir le cadre juridique solide pour l’organisation apaisée des futures échéances électorales».
Il rappelle que «les enjeux du moment, après les avoir pesés et même sous pesées, exigent de chacun de nous un véritable engagement et une vision tournée résolument vers l’avenir».
Dès lors, il les a appelés à participer efficacement, à travailler avec rigueur et responsabilité dans un esprit de consensus, car il en va de la crédibilité de l’Assemblée nationale et de l’intérêt supérieur de la nation.
Le délai imparti pour ce travail est de 10 jours, pour ce qui est de l’Assemblée nationale de la Transition. Pendant 10 jours donc, cette session donne l’occasion aux parlementaires d’examiner la mouture du nouveau Code électoral. Une étape cruciale menant vers l’élection du président de la République et devant définitivement mettre un terme à la Transition.
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